Ma brique, sans me ruiner
Avant même d’envisager une acquisition, une construction ou une rénovation immobilière, mieux vaut déterminer le montant que vous êtes en mesure d’emprunter. C’est le seul moyen de ne pas compromettre votre style de vie et votre situation financière.
Lorsqu’on veut acheter, rénover ou construire un bien immobilier, la sécurité d’emploi constitue un critère important. Ce que peu de candidats-acquéreurs savent, c’est que les Régions wallonne (infos et conditions sur www.wallonie.be) et flamande (www.verzekeringewaarborgdwonen.be) octroient gratuitement une assurance contre le risque de perte d’emploi en cas de souscription d’un emprunt hypothécaire. A Bruxelles hélas, elle n’est pas gratuite.
Méthode d’évaluation du montant de l’emprunt
Le montant que vous pouvez allouer à un logement dépend de votre situation financière, de l’épargne que vous avez accumulée, de la quote-part de vos avoirs que vous comptez utiliser, du niveau de taux et de la durée de l’emprunt.
Pour John Romain, administrateur délégué d’Immotheker, “la meilleure manière de déterminer le montant que vous pouvez allouer à votre emprunt consiste à partir de votre propre loyer ou traite mensuelle, auquel vous ajoutez votre propre apport. Vous pouvez compter légèrement davantage si vous pensez que votre capacité d’épargne augmentera au fil du temps, mais soyez prudent. Évidemment, vous déduirez de la capacité d’épargne ainsi obtenue le surcoût lié à l’approvisionnement en énergie si celui-ci est appelé à augmenter avec le nouveau logement. Prévoyez également un poste pour le précompte immobilier annuel et les coûts d’entretien et de réparation qui vous incomberont en tant que propriétaire. Réfléchissez aussi aux coûts d’éventuels futurs enfants et du fait que vous souhaiterez peut-être travailler à 4/5e l’an prochain, par exemple “.
Concrètement, il convient avant tout de déterminer la somme que vous pouvez rembourser en tenant compte des dépenses et avantages fiscaux futurs.
Ensuite, évaluez le coût total maximal (prix d’achat, frais d’acquisition et d’emprunt compris) que vous pouvez consacrer au projet. Dans ce cadre, posez-vous les questions suivantes :
– Sur quelle période souhaitez-vous emprunter et quel est le taux d’intérêt que vous devrez payer le cas échéant ?
– Combien pouvez-vous emprunter à partir du montant de remboursement choisi ?
– Combien pouvez-vous allouer à l’achat, la rénovation ou la construction à partir de ce montant emprunté additionné à votre propre apport ?
Enfin, vous déterminerez les coûts qu’entraîne l’acquisition d’un logement.
Allègement des coûts
Sachez que si le bien immeuble est encore en construction, la base sur laquelle les honoraires du notaire sont calculés est en principe réduite à la moitié de la valeur du bâtiment.
Pour mémoire, depuis le 1er juillet 2012, le taux de TVA de 6 % est définitif sur la rénovation de logements de cinq ans ou plus. Par ailleurs, dans trente-deux villes et communes belges s’applique un taux de TVA réduit de 6 % en cas de démolition et reconstruction du bien immeuble. Vous en trouverez la liste complète dans ” Propriétaire, mais sans dettes ! “, Trends-Tendances du 21 mars, où J. STEENACKERS illustre la théorie exposée ci-avant par le biais d’un exemple concret : l’achat d’une maison par un couple à deux revenus (total de 3 300 euros nets par mois) disposant d’une épargne de 50 000 euros et désireux d’emprunter.
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