Les anciens murs bruxellois de l’Institut Jules Bordet sont à vendre

Le complexe est composé de six immeubles communicants, soit une superfice brute de 35.000 m2. ©  Luca Borghi

La tutelle de l’Institut Jules Bordet a lancé une procédure de mise en concurrence qui a pour objet la vente des immeubles constituant son ancien site hospitalier logé au centre de Bruxelles, à proximité de la porte de Hal.

Les anciens murs de l’institut Jules Bordet, rattaché depuis 1998 à l’Interhospitalière régionale des institutions de soins (IRIS), la coupole des hôpitaux publics de la région de Bruxelles-Capitale, sont à l’étalage. C’est le conseil en immobilier Colliers Belgium qui a été mandaté pour lancer l’appel à marché public dont la date de clôture est – actuellement – fixée au 29 mars prochain et cadrer le processus de vente pour départager les candidats retenus.


Pour rappel, l’ensemble des activités de la structure hospitalière universitaire entièrement dédiée à la lutte contre le cancer a récemment déménagé vers un nouveau site aménagé rue Meylemeersch 90 à Anderlecht, à proximité directe de l’hôpital Erasme et de la faculté de Médecine de l’ULB.

Site urbain hybride mais à haut potentiel


Le site Bordet est un complexe immobilier urbain hybride idéalement situé entre petite ceinture, quartier des Marolles et rue aux Laines. Il est composé de six immeubles communicants (+- 35.000 m2 bruts) construits successivement entre la fin des années 1930 et la fin des années 1980 et qui sont mis en vente d’un seul tenant.

«Le prix n’est pas le seul critère d’attribution. Tous les critères retenus seront communiqués dans les documents du marché dont l’accès est restreint et qui ne pourra pas faire l’objet d’une reconduction», précise l’avis officiel accessible en ligne.


Vu le profil du vendeur, le type de bien et sa localisation, on peut sans doute déjà supposer que la Région bruxelloise – ou un autre pouvoir public – pourrait faire valoir dans ce dossier stratégique son droit de préemption récemment généralisé à l’ensemble du territoire régional. Mais encore faut-il que le candidat acheteur public prioritaire puisse mettre sur la table le même montant que le meilleur offrant privé. Dans ce cas comme dans d’autres récents, les enchères pourraient s’envoler vu la localisation du foncier. «En pratique, il me paraîtrait étrange, après nous avoir mandaté pour médiatiser cette offre le plus largement possible, que l’autorité publique régionale fasse jouer son droit de préemption sur un bien qui était historiquement proche de son gyron. Mais en théorie, tout reste ouvert…», commente David Vermeesch, co-managing partner de Colliers Belgium.

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