Le chantier du nouveau Centre de Conférences de la Commission européenne peut débuter

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L’administration régionale bruxelloise a octroyé au promoteur Atenor le permis mixte – longtemps attendu – pour le projet Realex. Celui-ci inclut le nouveau Centre de Conférences de la Commission européenne.

L’octroi du permis d’urbanisme mixte a été officiellement confirmé par l’autorité régionale en date du 22 décembre dernier. Mais le précieux sésame, attendu depuis près de 15 ans, doit encore être purgé de tout recours. Et vu les nombreux opposants au projet, rien n’est encore exclu.

Pour le promoteur Atenor, c’est néanmoins déjà une excellente nouvelle qui devrait sauver les meubles pour l’année qui débute alors que l’action du groupe, qui a dévissé en Bourse l’an dernier et perdu trois quart de sa valeur après une prise de bénéfice des actionnaires de référence, peine à retrouver du tonus sur les marchés malgré l’accalmie confirmée du côté des taux d’intérêt. Ce jeudi, l’action Atenor louvoyait autour de 7 euros.

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Au programme de la dernière version du projet mixte, retoqué à plusieurs reprises et déposé par Atenor en avril 2022, figurent notamment, outre l’aménagement et la verdurisation des abords sur le versant arrière (rue Jacques de Lalaing), la démolition de l’immeuble de bureaux sis aux n°93 à 97, la transformation de l’immeuble sis au n°91 et -surtout- la construction d’un Centre de Conférences (25.950 m2) et d’un immeuble de bureaux (18.771 m2) comprenant du commerce (603 m2) et 224 emplacements de parking.

Le contrat liant le promoteur à la Commission européenne via l’OIB (Office for Infrastructures in Brussels) avait été signé il y a trois ans déjà et heureusement prolongé. Evalué à quelque 180 millions d’euros, il prévoyait une précieuse indexation du montant au gré de l’évolution des prix de construction.

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Si tout se déroule enfin comme prévu, l’actuel Centre de Conférences hébergé dans le vieux complexe Borschette, entre parc Léopold et rue Froissart, pourrait enfin être vidé de ses services d’ici trois ans. Ce dernier est déjà lorgné depuis longtemps par les promoteurs immobiliers de la place qui envisagent de le reconvertir, tout comme les murs délaissés de l’ancien hôpital du Chirec qui le jouxtent, en logements une fois l’ancien PPAS (Plan particulier d’aménagement du sol) adapté par la commune d’Etterbeek.

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