L’app’ Scopr vous aide à cartographier en détail les coûts de votre rénovation

Avec l’application Scopr, les candidats-acheteurs peuvent se faire une idée précise de l’état d’un bien immobilier et des coûts potentiels de sa rénovation.
« Les utilisateurs peuvent prendre des photos du bien et scanner les documents de vente comme le certificat PEB », explique la fondatrice et CEO de Scopr Caroline Gysels. « En quinze minutes, ils reçoivent une analyse concrète. »
Qu’est-ce qui rend SCOPR unique ?
« Scopr réunit différentes technologies dans une application conviviale, » précise Caroline Gysels. « Lors de l’analyse des photos et documents, l’appli combine jusqu’à six modèles d’IA et des algorithmes avancés pour fournir un résultat précis et fiable. Chaque ligne du devis de rénovation est abordée de manière unique. »
Quel est votre parcours ?
« J’ai une expérience en tant que cheffe de projet, vendeuse professionnelle, calculatrice et architecte d’intérieur. Cette expertise technique, combinée à une connaissance approfondie du secteur immobilier, est à l’origine de Scopr. L’application a vu le jour en 2023. »
Où Scopr est-il déjà utilisé aujourd’hui ?
« Scopr est actif en Flandre, mais nous avons des projets ambitieux d’expansion internationale (lire aussi ci-dessous). Les utilisateurs sont principalement des candidats-acheteurs particuliers et des promoteurs immobiliers souhaitant se faire une idée réaliste des coûts de rénovation. »
Quel est votre modèle économique ?
« L’application est gratuite afin d’attirer un maximum d’utilisateurs et de collecter des données précieuses. Nous générons des revenus via des contrats marketing, qui permettent aux entrepreneurs et fournisseurs de matériaux de construction de promouvoir leurs produits ou services. Pour eux, Scopr est un canal précieux, car les utilisateurs sont en recherche active de solutions. »
Comment le projet est-il financé ?
« Scopr est financé par un mix de fonds propres (180.000 euros), de subsides et de capitaux externes. Les subsides — pour un montant total d’environ 575.000 euros — proviennent de VLAIO et VOKA. En outre, nous avons levé 375.000 euros auprès de business angels et via une banque. Nous bénéficions aussi du soutien d’incubateurs tels que LSU, Start it @KBC et NOA. »
Notons qu’actuellement, pour la Wallonie et Bruxelles, les certificats PEB n’ont pas encore été intégrés dans un modèle d’IA (aussi appelé modèle OCR). “Le développement de ce modèle, étant donné les nombreuses évolutions encore en cours, est porté à l’été 2025”, laisse entendre la porte-parole de la start-up. Le déploiement en Wallonie et à Bruxelles à ce moment inclura également la traduction vers le français, l’anglais et l’allemand, présice-t-elle.
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