Immobilier: un troisième trimestre chargé

© BELGAIMAGE

L’immobilier belge se relève lentement mais sûrement de deux mois et demi de fermeture obligée.

Le retard n’est toutefois toujours pas rattrapé : sur les neuf premiers mois de l’année, le marché demeure en recul (-3,5%) par rapport à la même période l’an dernier. Il a pourtant enregistré, ces trois derniers mois, 11% de transactions en plus. En Wallonie, la hausse est même de 30% en septembre. L’on note une tendance claire à la ruralité et aux maisons avec jardin. L’attention va aux marchés très ruraux, comme la province de Luxembourg ou de Namur, et aux communes les plus vertes du Brabant wallon. Logiquement, c’est à Bruxelles que le recul des transactions est le plus marqué (- 7% depuis le début de l’année).

Ce tassement s’explique aussi par une diminution de l’offre – vu le contexte économique, certains ont peut-être attendu avant de mettre en vente. La compression de l’offre a évidemment entraîné une excitation du côté des acheteurs et donc, une pression sur les prix. Le cap des 300.000 euros pour une maison est ainsi franchi en Flandre et celui des 200.000 euros, en Wallonie. Bruxelles s’approche des 500.000 euros.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content