Environ 70% des chantiers de Besix à l’arrêt en raison du coronavirus

Environ 70% des chantiers du groupe de construction Besix sont à l’arrêt en Belgique en raison de l’épidémie de coronavirus et des mesures de distanciation sociale qui y sont liées, indique lundi l’entreprise belge. Celle-ci n’a toutefois pas encore eu recours au chômage économique temporaire pour son personnel, qui est payé normalement, au moins jusqu’à la fin du mois, y précise-t-on.
La situation diffère de chantier en chantier et de filiale en filiale, qui sont nombreuses au sein du groupe, ajoute-t-on chez Besix.
Les chantiers les plus importants sont mis à l’arrêt en raison du nombre de travailleurs qu’ils requièrent et de l’impossibilité de respecter les mesures de distanciation sociale demandées par le gouvernement fédéral. A l’image de celui du siège de la banque BNP Paribas Fortis à Bruxelles, où 300 personnes sont actives, illustre l’entreprise. Là où c’est possible par contre, comme les travaux d’asphaltage ou d’égouttage, les opérations se poursuivent. Soit environ 30% de l’ensemble des chantiers.
Le groupe envisage de faire appel au chômage économique mais la mesure n’est toutefois pas encore à l’ordre du jour avant la fin du mois. Elle pourrait changer d’avis au début du mois d’avril en fonction de l’évolution de la situation. Dans l’intervalle, les salaires sont payés normalement, même pour les ouvriers des chantiers suspendus. Et Besix tente un maximum de recourir au télétravail.