Cinq facteurs qui influencent les prix de l’immobilier
Quels facteurs influencent la hausse de prix ? Cetury 21, une entreprise d’immobilier s’est penchée sur la question et a identifié cinq facteurs déterminants.
Le secteur de l’immobilier connaît une évolution cyclique comportant plusieurs phases. Le cycle commence par un pic au cours duquel tant le prix que le nombre de transactions augmentent. Ensuite, on entre dans une phase où le nombre de transactions baisse, mais où le prix continue à augmenter. Après on note une baisse du nombre de transactions et de prix. Finalement, il y a le rétablissement, où le nombre de transactions augmente à nouveau et le prix baisse légèrement.
Cependant, il est difficile d’appliquer ce modèle au marché belge. “Ce marché présente un comportement atypique qui, sur le long terme, peut être considéré comme stable”, explique Mathieu Verwilghen, General Manager de Century 21 Benelux. Outre l’offre et la demande, cinq autres éléments jouent un rôle clé dans les prix de l’immobilier.
1. Capacité d’emprunt
La mesure dans laquelle les candidats acheteurs peuvent emprunter le capital requis est l’un des facteurs principaux. Les taux d’intérêt jouent donc un rôle décisif. S’ils augmentent, les candidats-acheteurs disposeront de moins de budgets à consacrer à leur habitation de rêve.
L’attitude sévère des banques influence également le marché de l’immobilier. Il est de plus en plus difficile d’emprunter et les candidats-acheteurs doivent sortir une somme de plus en plus importante.
2. Les certificats énergétiques et le prix de l’énergie
À l’heure actuelle, les habitations sont également jugées sur leur économie en énergie. Pour déterminer cette écoefficience, les autorités ont instauré le certificat de performance énergétique (PEB). Les logements dont le résultat n’est pas bon auront plus de mal à trouver un acheteur et devront donc revoir leur prix à la baisse.
3. Confiance des consommateurs
La confiance du consommateur en l’avenir économique de notre pays joue également un rôle important. Lorsque la confiance des consommateurs reste faible, les acheteurs et vendeurs potentiels ont tendance à attendre avant de prendre une décision.
4. Le climat boursier
Le marché immobilier est également influencé par le marché boursier. En période de malaise boursier, les investisseurs se tournent vers le marché immobilier pour un investissement alternatif et ils investissent en briques, ce qui bénéficie principalement au marché de secondes résidences et de location où la majorité des investisseurs privés investissent en petits immeubles ou en entités individuelles telles que des services flats.
5. Économie & emploi
Finalement, il faut également prendre en compte l’économie et l’emploi. Sans surprise, une économie poussive et des chiffres d’emploi en baisse entraînent une plus grande offre de biens sur le marché, moins d’acheteurs potentiels et une diminution des prix. “Ce sont surtout les jeunes et les seniors qui sont touchés par le chômage, ce qui ne manque pas d’avoir des conséquences sur le marché immobilier. L’accès à la propriété de ces jeunes s’en trouvera singulièrement compliqué, tandis que les demandeurs d’emploi plus âgés pourraient être contraints de revendre leur habitation en raison des frais d’entretien élevés qui y sont liés”, explique Mathieu Verwilghen.
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