Biddit a mis aux enchères 31.000 biens immobiliers depuis 5 ans
Biddit souffle ses cinq bougies. Depuis son lancement à l’automne 2018, la plateforme de vente en ligne gérée par les notaires a mis en vente plus de 31.000 biens immobiliers sous le contrôle des 1.132 études notariales du pays.
Depuis le lancement de la plateforme il y a juste cinq ans, le nombre de ventes publiques en ligne a augmenté d’année en année, passant de 3.964 en 2019 à 9.038 en 2022. «En raison du refroidissement du marché immobilier depuis quelques mois, les ventes en ligne sont un peu moins nombreuses cette année : fin août, le compteur en affichait 4.893», admet Jan Sap, le directeur général de la Fédération du Notariat (Fednot). «Mais ce nouveau canal qui combine transparence, convivialité et discrétion, est devenu un incontournable pour les acheteurs et les vendeurs de biens immobiliers», ajoute Jan Sap.
Si, à la base du projet, ce sont d’abord les ventes publiques forcées – par exemple à la suite d’une faillite ou d’une saisie – qui étaient visées, de plus en plus de vendeurs ont pris depuis 2018 le pli de passer par une étude notariale pour vendre leur bien sur la plateforme. Et la pandémie est venue conforter la complémentarité du système de vente à distance.
En moyenne, six acquéreurs potentiels participent à chaque vente en ligne, qui enregistre 45 offres de surenchère en moyenne, via ordinateur, tablette ou smartphone. Ce sont surtout les maisons qui sont mises en vente (62 %). Les terrains représentent une part de 16 %. Les appartements représentent un peu moins de 14 %.
Biddit peu populaire dans certaines provinces
«Nous constatons également que de nombreuses villes et communes l’utilisent pour des montants importants. Cette année, par exemple, un terrain à bâtir à Nieuport a été vendu pour 20,5 millions d’euros», pointe le directeur général de Fednot. Ce sont les provinces d’Anvers et de Flandre orientale qui se montrent les plus actives sur la plateforme notariale (+/-17% du total des mises en vente virtuelles) alors que le Brabant wallon reste bien plus rétif au concept (2,7%).
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