Vendre un bien immobilier, une tâche jugée trop complexe en Belgique? C’est en tout cas ce que semble révéler la tendance actuelle. En 2025, plus de 2 Belges sur 3 font appel à un agent immobilier.
Vendre un bien immobilier en Belgique devient un vrai casse-tête pour de nombreux propriétaires. Les démarches administratives se complexifient, les exigences énergétiques (certificat PEB, permis…) se multiplient, et le marché est de plus en plus imprévisible. Résultat: au lieu de vendre eux-mêmes, beaucoup préfèrent aujourd’hui passer par une agence immobilière, quitte à payer une commission.
61% des vendeurs passent par un agent immobilier
En 2013, 46% des vendeurs déclaraient avoir fait appel à un professionnel, ils sont désormais 61%. Et pour cause : solliciter une agence s’accompagne d’un ensemble d’avantages très concrets. Non seulement cela leur épargne toute une série d’obligations administratives autour de la transaction. Mais en plus, l’agent s’occupera d’un ensemble de tâches ingrates qui prennent souvent du temps :
- Recherche d’acheteurs
- L’organisation et la conduite des visites
- Estimation précise du prix et expertise
- Négociation avec les candidats-acheteurs
« Ils cherchent de la sécurité, de la transparence et surtout une valorisation optimale de leur bien », explique Elena Marchiano, administratrice de l’agence Elena Immo Business.
Et si certains vendeurs choisissent initialement de vendre sans l’aide d’un professionnel, nombreux sont ceux qui reviennent sur leur décision.
Avantage : une plus grosse visibilité
Ce que recherchent surtout les vendeurs en faisant appel à un professionnel, c’est de bénéficier de son vaste carnet d’adresses. Une agence immobilière représente une vitrine à part entière, à la fois physique et digitale. En publiant l’annonce sur des plateformes comme Immoweb et en mobilisant son propre réseau, l’agent immobilier maximise les chances de trouver rapidement un acheteur. Certaines agences collaborent même entre elles, ce qui élargit encore le champ des opportunités. Leur notoriété joue également un rôle-clé: un candidat-acheteur accordera plus facilement sa confiance à un agent reconnu qu’à un particulier.
La réalisation de photos professionnelles figure également parmi les priorités. C’est un levier essentiel pour valoriser un bien immobilier. Certaines agences vont plus loin en proposant du home staging digital: une mise en scène virtuelle qui permet de révéler tout le potentiel du logement.
Combien coûte un agent immobilier ?
En Belgique, la commission moyenne demandée par un agent immobilier s’élève à 3,1% du prix de vente. Dans la majorité des cas, les vendeurs ont payé une commission comprise entre 3% et 4,5%, ou entre 1% et 3%. Seuls 13% déclarent avoir payé davantage, tandis que 2% ont bénéficié d’une commission inférieure à 1%.
Cette commission est prélevée directement sur le montant de la vente. Autrement dit, elle est généralement à charge du vendeur. Toutefois, dans certains cas spécifiques, c’est l’acheteur qui peut être amené à la payer.
Un changement de mentalité à long terme?
Gain de temps, expertise, réseau, sécurité… Les arguments en faveur des agents immobiliers ne manquent pas, même si leur intervention a un coût. Une tendance qui pourrait bien s’installer durablement, à mesure que les réglementations se durcissent et que les attentes des acheteurs continuent d’évoluer.
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