Achat immobilier: 6 conseils pour une visite réussie

La visite attentive est la première étape d’un achat immobilier réussi. Voici à quoi faire attention pendant la visite, mais aussi ce qu’il faut faire avant et vérifier après.

Vous connaissez les limites de votre budget ? Vous pouvez partir à la recherche de votre futur logement. Mais avant de sauter sur le premier coup de cœur venu, une certaine prudence s’impose. Voici 6 éléments à vérifier avant, pendant et après la visite d’un bien immobilier. Histoire de s’assurer une visite sereine et un achat sans, trop, de stress.

1. Analyser les diagnostics techniques

En cas de visite prévue, l’agent immobilier vous envoie un dossier qui devrait comprendre les principaux diagnostics techniques du logement. La lecture et la compréhension de ces documents peuvent être particulièrement fastidieuses, mais il serait néanmoins une grosse erreur de ne pas s’y plonger. Un très mauvais PEB, une électricité qui n’est pas aux normes, un sol pollué, la présence d’amiante ou encore de termites peuvent être synonymes de très gros et coûteux travaux. Tout comme un bien situé en zone inondable.

2. Arriver un peu en avance au rendez-vous

Cela permet de humer l’ambiance du quartier. Car bien se sentir chez soi passe aussi par un cadre de vie qui vous convient (commerces, transports en commun, écoles, verdure, possibilité de nuisances sonores). Vérifiez aussi s’il y a des espaces disponibles, surtout si ceux-ci jouxtent ou se trouvent en face ou derrière le bien qui vous intéresse. Cela vous permettra de vérifier via l’agent immobilier et/ou les services communaux s’il y a des projets prévus. La construction d’un gros immeuble peut en effet passablement changer la donne, tout comme l’établissement d’un espace vert. N’hésitez pas non plus à revenir à d’autres moments, car l’atmosphère d’un lieu peut changer (en bien ou en mal) en fonction de l’affluence.

3. Commencer par visiter le toit et le sous-sol

Deux éléments particulièrement révélateurs, même s’il s’agit d’un appartement. Un sous-sol sain est souvent le gage d’un bon état structurel du bâtiment. De même, une bonne toiture offre une protection contre les fuites d’eau qui risquent d’endommager à terme la structure du bâtiment. Des tuiles cassées ou beaucoup de mousse devraient éveiller l’attention.

4.  Vérifier la structure du bâtiment

Il faut garder tous ses sens en éveil lors d’une visite. Voir, mais aussi écouter et sentir permet de distinguer pas mal de choses. L’humidité, par exemple, a une odeur particulière. Ensuite, les choses à vérifier absolument sont la structure du bâtiment (charpentes, poutres porteuses, planchers, escaliers), l’état du chauffage et l’existence d’une ventilation, la façade (qui comprend aussi les balcons) et la toiture (y compris les gouttières). Enfin, on doit aussi se demander si les murs sont sains et s’ils ne sont pas victimes de l’humidité ascendante. En effet, ce genre d’humidité est un problème qui nécessite une approche beaucoup plus large. Ce n’est pas comme une toiture, où toute fuite peut être réparée rapidement et localement. Et quid des fissures ? La plupart ne sont pas graves et indiquent un problème d’enduit et non de structure. Méfiez-vous, par contre, des fissures plus larges ou en escalier.

5.  Ne pas pour autant renoncer à un coup de cœur

On dit souvent que la première impression est la bonne. Il est vrai qu’on sent souvent instinctivement s’il y a une connexion avec un endroit. C’est pourquoi, si l’on constate des manques, il n’est pas pour autant nécessaire de délaisser le bien qui vous a tapé dans l’œil. Vérifiez juste à combien risquent de s’élever les travaux et si ceux-ci sont réalistes. Ici aussi, l’agent immobilier devrait être capable de vous donner une première piste. Car un cœur averti est moins meurtri.

En bonus : Analyser les PV des assemblées générales

Si vous achetez un bien en copropriété, c’est l’assemblée générale (AG) des copropriétaires qui décide des travaux et de la rénovation des parties communes. Et ceux-ci peuvent être importants et entraîner de gros frais supplémentaires via, par exemple, un budget prévisionnel. Si les textes sont trop obscurs et en cas de doute, il ne faut pas hésiter à contacter le syndic de la copropriété. Une lecture des questions diverses des PV peut aussi être particulièrement instructive.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content