Whitestone : investir dans « de belles PME, plutôt belges »

Dans notre Trends Talk, qui passe en boucle ce week-end sur Canal Z, Frédéric Pouchain, cofondateur et CEO de Whitestone, et ­Sandro Ardizzone, cofondateur de Whitestone, font part à Amid Faljaoui de leur passé professionnel commun à la Compagnie Nationale à Portefeuille  (CNP), de leur clin d’œil à Albert Frère et surtout de la création de leur holding, Whitestone Group.

Fondé par Frédéric Pouchain et ­Sandro Ardizzone, deux anciens de la CNP, le holding Whitestone Group est une société belge cotée en Bourse. C’est en effet, fin septembre 2021, qu’elle débarquait sur Euronext Growth. L’activité de Whitestone est l’investissement dans des actifs non cotés et principalement, dans des PME belges.

« Whitestone a deux origines, explique Frédéric Pouchain, cofondateur et CEO de Whitestone. La première origine fait allusion à la rue de la Blanche Borne (soit white stone en anglais, ndlr), qui était effectivement le quartier général d’Albert Frère à Gerpinnes. Et la deuxième origine est une allusion à Blackstone, qui est un des plus grands gestionnaires de fonds au monde. »

Quant à la création du holding, ­Sandro Ardizzone, cofondateur de Whitestone, revient dessus : « Frédéric et moi, nous nous sommes rencontrés à la CNP, à Gerpinnes. Nous travaillons sous les ordres de Gilles Samyn, l’ancien bras droit d’Albert Frère. Nous nous sommes très vite très bien entendu. Et en 2011, après l’OPA sur la CNP, nous avions un projet commun qui était de démarrer une aventure entrepreneuriale. Nous avions à ce moment-là envie de voler de nos propres ailes et on s’est dit pourquoi pas créer notre propre structure d’investissement. »

L’objectif de Whitestone Group est d’investir dans « de belles PME, plutôt belges, même essentiellement belges ». Mais pourquoi passer par un holding plutôt qu’un fonds ?  Frédéric Pouchain explique les deux raisons principales : « La première raison, c’est que pour investir dans un fonds de private equity, il faut un montant relativement important. On parle parfois de 250.000 euros ou de 400.000 euros, voire plus. Ce sont des produits qui ne sont pas accessibles à tout le monde. Et puis je pense que la principale raison, c’est le fait que Whitestone, comme d’autres holdings, est coté. Un des grands problèmes des fonds de private equity, ce sont les liquidités. Et donc, pour un investisseur qui est dans ces fonds, c’est juste impossible de récupérer son argent. Tandis qu’en investissant dans un holding coté, il peut vendre tous les jours des actions de ce holding qui, lui-même, détient des actifs. »

Si Frédéric Pouchain est CEO de Whitestone, Sandro Ardizzone est aujourd’hui CEO de Gold & Forex International (GFI). À la base en 2005, il s’agissait d’un bureau de change, aujourd’hui Sandro Ardizzone le définit comme un courtier : un courtier en devises, en or et métaux précieux d’investissement.

« C’est un métier que j’ai découvert il y a trois ans. C’est un métier extraordinaire où on est dans l’or physique. Moi qui venais du monde un peu digital, ici, on est vraiment dans un métier physique, avec un côté tangible où on traite tous les jours à l’achat et à la vente des quantités d’or d’investissement, d’argent, de platine, etc.

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