Le Forem publie ce mercredi, sa nouvelle liste de fonctions critiques et de métiers en pénurie. Au total, 146 fonctions y sont reprises. Parmi celles-ci, le bureau régional de l’emploi identifie 82 métiers en pénurie et 64 fonctions critiques.
Par rapport à l’année passée, 42 fonctions sont sorties de la liste, dont celles de data scientist, de peintre industriel/industrielle ou encore de poseur/poseuse de canalisations. Au contraire, 26 nouveaux métiers y font leur entrée. C’est le cas, notamment des opérateurs de production en industrie alimentaire, d’agents d’entretien des parcs et jardins, d’aides agricoles en production légumière et végétale, de techniciens de fabrication en industrie du bois, de magasiniers et de mécaniciens pour voitures et véhicules utilitaires légers.
Construction et santé
Le secteur de la construction (32 métiers) est une nouvelle fois le plus représenté, juste devant celui de l’industrie (31). Avec 22 métiers, le secteur de la santé et de l’action sociale complète le podium. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 58 % des métiers de la liste, a précisé le Forem, dans un communiqué.
Durant les cinq premiers mois de l’année, ce dernier a publié sur son site 161.979 opportunités d’emploi. Plus d’un tiers de ces offres – 60.595 (37 %) – concernaient un métier en tension de recrutement. Quant aux métiers en pénurie au sens strict, ils représentent à eux seuls 24 % de l’ensemble des offres publiées entre janvier et mai, a ajouté le bureau régional.
“Un levier d’action”
“Cette liste est bien plus qu’un état des lieux : elle est un levier d’action. En renforçant nos formations ciblées et nos collaborations avec les entreprises – le Forem propose 199 formations, dont 37 dans le secteur de la construction et 56 dans l’industrie technologique, ndlr – , nous voulons transformer ces pénuries en opportunités concrètes pour les chercheurs d’emploi”, a résumé l’administratrice générale du Forem, Raymonde Yerna.
“Derrière ces chiffres, il y a des entreprises qui cherchent, et des chercheurs d’emploi qui attendent une solution concrète. Grâce aux réformes que nous avons engagées, le Forem peut aujourd’hui répondre plus rapidement aux besoins du terrain, en formant aux bons métiers, au bon moment”, a ajouté le ministre wallon de l’Emploi et de la Formation, Pierre-Yves Jeholet (MR), cité, comme Raymonde Yerna, dans le communiqué