La préfecture de Seine-Maritime a indiqué qu’il n’y avait pas de “risque de dégénérescence de la situation” après la mise à l’arrêt mardi matin de l’usine chimique Borealis, classée Seveso seuil haut, proche de Lubrizol, en raison d’un problème électrique.
“Ce n’était pas un incendie, mais une perte d’alimentation sur un gros poste électrique”, a déclaré à l’AFP Benoît Lemaire, directeur de cabinet du préfet de Seine-Maritime. “J’ai fait reconfirmer plusieurs fois, il y a eu échauffement des installations électriques mais pas d’incendie en tant que tel”. L’usine Borealis a déclenché un Plan d’organisation interne (POI) ce qui est la procédure “quand il y a un incident de faible ou de niveau moyen qu’il (l’industriel, ndlr) est capable d’assurer seul”, a dit M. Lemaire, contrairement à un PPI (plan particulier d’intervention), qui comporte un risque d’incident à l’extérieur, comme cela a été le cas jeudi lors l’incendie de l’usine Lubrizol.
En Seine-Maritime, “il y a un déclenchement de POI chaque semaine”, a assuré M. Lemaire, en indiquant que la préfecture a diffusé un communiqué sur la situation à Borealis “compte tenu du contexte particulier” et les conséquences de l’accident industriel Lubrizol. “Les pompiers sont là pour sécuriser s’il y a des difficultés avec le groupe électrogène”, a également dit M. Lemaire. L’usine Borealis de Grand-Quevilly, située dans la zone portuaire de Rouen, “est le plus grand site de production de Borealis Chimie” et “produit des fertilisants pour l’agriculture ainsi que des solutions pour réduire les émissions polluantes des industries et des transports routiers”, indique l’industriel sur son site internet..