Unizo dénonce une tendance à la “surprotection” des travailleurs contre le licenciement

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La fédération des PME et indépendants en Flandre, Unizo, estime qu’il existe aujourd’hui une tendance à la “surprotection contre le licenciement”. L’organisation a pointé quatre nouveaux types de protection adoptés durant la dernière législature, portant son total à 26. “Nous ne remettons pas en cause la protection pour des motifs justes, mais il faut rétablir un certain équilibre”, a commenté vendredi le directeur général d’Unizo, Danny Van Assche, par voie de communiqué.

Certains travailleurs bénéficient dans la loi d’une protection particulière contre le licenciement selon diverses situations. Pour Unizo, ces règles sont devenues trop complexes.

L’organisation flamande s’interroge notamment sur une protection prévue pour toute personne se présentant aux élections sociales, d’une durée de quatre ans. “Par exemple, dans une PME de 101 travailleurs, (…) si chaque syndicat présente trois candidats, l’entreprise compte potentiellement 72 salariés protégés. Si l’on ajoute les autres protections, il se peut que la quasi-totalité des effectifs bénéficie d’une protection”, a illustré la fédération.

“Quiconque ose s’élever contre cela est considéré comme le grand méchant loup, mais ce n’est pas normal”, a commenté Danny Van Assche, ajoutant proposer une durée de protection de six mois maximum en cas de participation aux élections sociales.

Unizo dénonce également la possibilité de cumuler des indemnités de licenciement “sans restriction”. L’organisation souhaite également que les tribunaux du travail disposent d’une plus grande latitude dans le cadre de conflits autour des protections de licenciement.

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