Le centre hospitalier de Charleroi-Chimay a utilisé pour la première fois une microcaméra endoscopique, l’Iriscope, afin d’améliorer le diagnostic précoce des nodules pulmonaires.
Le service de pneumologie du CHU Charleroi-Chimay a franchi une étape cette semaine en recourant à une microcaméra endoscopique pour détecter plus rapidement les nodules pulmonaires. C’est la première utilisation de ce dispositif en Wallonie, a indiqué l’hôpital vendredi.
Une technologie issue d’une spin-off belge
Conçue par la spin-off Lys Medical, la microcaméra Iriscope se distingue par sa taille réduite et sa maniabilité, lui permettant d’explorer les bronches jusqu’à la plèvre, où se logent près de deux cancers sur trois. Grâce à cette capacité, des nodules beaucoup plus petits, invisibles aux techniques classiques, peuvent désormais être repérés.
L’outil, décrit comme étant à la pointe de la technologie, ouvre la voie à des diagnostics plus précis et moins invasifs. Il permet notamment d’éviter certaines biopsies chirurgicales grâce à une visualisation directe et détaillée des zones suspectes.
Vers un diagnostic plus rapide et plus efficace
Le recours à cette innovation pourrait aussi réduire considérablement les délais. Alors qu’il faut en moyenne six mois pour obtenir un diagnostic via les méthodes traditionnelles, le processus pourrait être ramené à quelques semaines.
« Unique en Wallonie, cette technologie positionne le CHU Charleroi-Chimay comme un pionnier dans la lutte contre les maladies pulmonaires, et ouvre la voie à une médecine plus précise, plus douce et plus efficace », souligne le centre hospitalier.