Trois entreprises pour tester la technologie d’une consigne numérique

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Face aux montagnes de bouteilles et de canettes vides, tous les pays d’Europe (re)découvrent les bienfaits de la consigne. Mais seule la Flandre a opté pour sa version numérique, dont elle s’apprête à tester la faisabilité.

Face à la prolifération de ces emballages qui représentent environ 40% des déchets sauvages, la Flandre innovait fin de l’année dernière en optant pour un système de consigne numérique censé entrer en application en 2025.

Alors que dans le système traditionnel, le consommateur récupère le montant de la consigne lorsqu’il rapporte ses emballages à un point de collecte dédié, il lui faudra ici scanner via son smartphone ou un scanner de bureau le code unique de chaque emballage, puis jeter correctement ce dernier dans la poubelle bleue.

Séduisante sur le papier, malgré les problèmes de confidentialité et de fraudes possibles qu’elle soulève, l’idée n’a pas encore été confrontée à la réalité. D’où un appel à projets et la sélection de trois candidats parmi les 14 qui se sont présentés. Tous devront tester leur technologie dans trois environnements distincts: un espace fermé (une entreprise, par exemple), un espace semi-ouvert (un parc récréatif, par exemple) et un espace ouvert (une commune, par exemple). Ont été retenus: DDRS Alliance, Unbox ainsi que l’association Twintag-Verhaert-Cegeka.

DDRS se présente comme une association à but non lucratif visant à promouvoir un standard international. Unbox est l’entreprise du flamboyant Erik Saelens, spécialisé en rebranding et communication, qui compte parmi ses administrateurs l’ancien ministre des Finances Johan Van Overtveldt. Twintag, Verhaert et Cegeka sont trois spécialistes flamands de l’innovation. Le plus grand des trois, Cegeka, peut se prévaloir d’un chiffre d’affaires consolidé de 871 millions d’euros.

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