Sench, le nouveau réseau belge spécialisé “impact”

Sabrina Bulteau et Valentine Cossée, fondatrices © pg
Christophe Charlot
Christophe Charlot Journaliste

Le networking a la cote et attire de nouveaux acteurs. Sench, une nouvelle “communauté”, vise la niche des entrepreneurs belges à impact et des citoyens. L’objectif? Valoriser la consommation responsable.

Fédérer et aider les entrepreneurs à impact. Voilà l’objectif de Sench, une nouvelle communauté bruxelloise fondée par deux anciennes spécialistes du marketing digital: Sabrina Bulteau et Valentine Cossée (ex-agence BeConnect).

Sench, c’est un peu le B19 ou le Cercle de Wallonie des “écopreneurs”, ces entrepreneurs qui veulent mettre du sens dans leur projet et avoir de l’impact au niveau environnemental ou sociétal. “Ils portent généralement des projets exceptionnels mais ont besoin de toucher leur audience, observent les deux responsables de Sench. Nous voulons les aider à faire se rencontrer l’offre et la demande.”

“Les citoyens et consommateurs ont un pouvoir et même le devoir de se mettre en action.”

Comment? En augmentant la notoriété des entreprises à impact et en “montrant aux citoyens qu’ils peuvent avoir aussi un impact, insiste Sabrina Bulteau. Les citoyens et consommateurs ont un pouvoir et même le devoir de se mettre en action.”

Sench a l’ambition de créer le lien entre producteurs responsables et consommateurs. Concrètement, cette “communauté collaborative” compte proposer des événements inspirants, du networking et des expériences autour des entrepreneurs, de leurs entreprises et de leurs produits, au rythme d’un rendez-vous par semaine environ. Sench proposera également une plateforme qui servira “d’espace virtuel où les membres pourront se connecter les uns aux autres, accéder à des ressources éducatives, partager des idées et des expériences, et se tenir au courant des événements à venir”.

Valider le modèle

Sench fonctionnera, comme un cercle business, avec des adhésions. Mais à des prix adaptés à son modèle et à son public. Les entreprises à impact paieront leur inscription en fonction de leur taille (prix de départ: 588 euros annuels) tandis que les citoyens trouveront des packages de 30 euros, 240 euros ou 540 euros selon leur volonté d’engagement.

Pour le moment, Sench se lance dans le sud de Bruxelles, là où le pouvoir d’achat citoyen est le plus élevé et où, selon les deux fondatrices, il est le plus facile et le plus pertinent de doper l’adoption des produits responsables. Mais l’ambition de Sench est grande: la Flandre est d’ores et déjà en ligne de mire, de même que l’international. Sench se voit paneuropéenne. Pour y parvenir, le réseau en devenir se la joue start-up et attend, d’abord, de “valider le modèle” avant d’envisager sa croissance… et pourquoi pas lever des fonds.

A l’heure où les cercles d’affaires et initiatives de networking se multiplient, se démarquer n’est pas facile. Mais Sench joue la carte de la différenciation thématique et n’exclut pas de se connecter aux autres acteurs. “Nous ne nous opposons pas mais venons compléter l’écosystème existant, enchaîne Sabrina Bulteau. Amener nos conférences et nos contenus à d’autres acteurs de networking fait partie de nos missions. A l’américaine, nous voulons nous connecter à tout le monde.”

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