Le groupe Spadel a annoncé jeudi, à l’occasion d’une visite du ministre-président wallon Adrien Dolimont, un investissement de 40 millions d’euros dans son usine située à Spa (province de Liège) d’ici 2027. Ce montant devra permettre de rénover une ligne de production et d’en ajouter une nouvelle à Spa Monopole.
En 2024, le groupe Spadel a engrangé un chiffre d’affaires de 379,3 millions d’euros et a franchi pour la première fois la barre du milliard de litres vendus en an, se réjouit-il. Sa marque Spa est première des marchés belge et néerlandais des eaux en bouteille. Face à cette croissance, le groupe a décidé d’investir. Au total, 80 millions d’euros seront consentis sur trois ans, sur fonds propres, dont la moitié pour l’usine spadoise. Le reste sera investi en Bulgarie et en France, où Spadel possède des usines.
Près de 500 millions de litres en bouteille
À Spa Monopole, les 40 millions permettront de rénover une ligne de production existante, la G60, qui produit les grands formats pétillants. Ainsi, le “Combibloc”, machine permettant de souffler et remplir les bouteilles de manière presque simultanée, sera remplacé. La nouvelle machine consommera moins d’énergie et permettra d’alléger de plus de 15% les bouteilles PET produites sur cette ligne. Une nouvelle ligne, la SR3, fera également son apparition, dans le but d’augmenter la production de l’eau minérale naturelle de la marque Spa Reine.
La hausse de production attendue n’a pas été chiffrée par le groupe. Près de 500 personnes travaillent à l’usine de Spa Monopole, où 499 millions de litres ont été embouteillés l’an dernier, soit 36 millions de plus qu’en 2023. Les investissements prévus devraient permettre à tout le moins de pérenniser ces emplois. Des recrutements devraient certainement avoir lieu, en fonction de la hausse des volumes produits, mais Spadel n’était pas en mesure de chiffrer précisément cet impact.
