Siemens avait également saisi le Conseil d’État contre la sélection de CAF par la SNCB

Le constructeur allemand de trains Siemens Mobility avait également saisi le Conseil d’État afin d’obtenir la suspension de la décision de la SNCB de désigner la société espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocabriles (CAF) comme “soumissionnaire préférentiel” pour un marché public d’achat d’automotrices, a indiqué mardi le Conseil d’État.
La demande de Siemens est devenue sans objet depuis la suspension prononcée la semaine dernière dans le cadre d’une procédure engagée par Alstom.
La plus haute juridiction administrative du pays a donc rejeté mardi le recours introduit par deux entités de Siemens Mobility. La SNCB avait lancé fin 2022 un appel d’offres européen pour un contrat-cadre visant le remplacement de centaines de rames automotrices. La société des chemins de fer a reçu trois offres : de la société espagnole CAF, de Siemens et d’Alstom.
Fin février 2025, elle a choisi CAF comme “soumissionnaire préférentiel”, après s’être basée sur une série de critères, dont la qualité technique.
Mais le choix de CAF est mal passé auprès des deux autres entreprises en compétition. Alstom et Siemens ont donc saisi le Conseil d’État. Ce dernier a finalement validé la demande de suspension en extrême urgence introduite par le constructeur français. La SNCB ne peut donc pas entamer de négociations avec CAF pour le moment.