Résultats : Roularta Media Group poursuit son virage numérique

Roularta est le leader belge du marché des magazines. (Belga)
Charly Pohu

Roularta Media Group annonce des chiffres en baisse. Mais la lame de fonds sont les investissements dans la transformation digitale.

Le groupe médiatique Roularta, éditeur de magazines comme Trends-Tendances, Le Vif, Femmes d’Aujourd’hui, a présenté ses résultats semestriels ce vendredi.

  • Le chiffre d’affaires est en baisse de 8,3% sur un an, à 146,2 millions d’euros. Un “recul qui se présente dans toutes les catégories du chiffre d’affaires”, mais qui a pu être “compensé par une maîtrise des coûts”, qui baissent de 4,3 millions d’euros en un an.
  • L’ebitda affiche 6,3 millions, soit -44% en un an. Cela représente 4,3% du chiffre d’affaires, contre 7,2% il y a un an.
  • En termes nets, le groupe enregistre une perte de 2,2 millions d’euros, dont 2 millions sont attribuables aux actionnaires.
  • La joint-venture Mediafin (dont laquelle Roularta détient 50%), qui détient les journaux L’Echo et De Tijd, affiche un chiffre d’affaires en hausse de 6%, à 45,1 millions d’euros. L’ebitda gagne 0,5% et monte à 9,7 millions et le bénéfice de 3,6 millions (dont 1,8 million reviennent à Roularta) est en hausse de 3,9%.

Virage numérique

Des chiffres en baisse qui cachent une autre réalité : le groupe continue d’investir dans la transformation numérique pour devenir “future-proof”. Sur le premier semestre, il a ainsi investi dans la plateforme Trends Bourse Live, plateforme d’informations boursières dédiée aux investisseurs, débutants comme chevronnés, afin de suivre les cours et leurs investissements. Ce qui permet de rendre Trends, “marque par excellence dans les affaires, l’économie, l’investissement et l’entrepreneuriat” encore plus multimédia. Dans la même optique, Canal Z a changé de nom pour devenir Trends Z et également venir renforcer la marque Trends.

Le groupe a également poursuivi les investissements dans l’application et dans les formules d’abonnement Mes Magazines, qui permettent aux lecteurs de suivre plusieurs publications.

Il indique aussi avoir poursuivi ses investissements dans un parce de panneaux photovoltaïques, qui sera opérationnel au deuxième trimestre 2026 et permettra de réduire la facture d’énergie. Sur le semestre, les dépenses d’investissement étaient de 3,2 millions d’euros.

Voilà des investissements qui porteront leurs fruits sur le plus long terme. Ces derniers ne sont pas toujours directement visibles dans les résultats semestriels, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le groupe désire quitter la bourse (une opération qui n’est pas encore aboutie).

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