Où passe le temps perdu au bureau ? Pas nécessairement où vous le pensez

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Vous pensiez que votre temps filait à la machine à café. Ce sont plutôt les problèmes informatiques qui sont les plus chronophages dans votre journée de travail.

Malgré une (relativement) bonne organisation, nombreux sont les travailleurs qui n’arrivent pas à terminer les tâches qu’ils s’étaient assignés en début de journée. « Le temps me manque » ou « il faudrait ajouter une heure dans ma journée » sont des phrases qui se répètent régulièrement.

Protime, le spécialiste de la gestion du temps et du personnel, s’est penché sur ces constations. L’enquête* qui en résulte montre que les travailleurs sont confrontés à de nombreuses situations qui agissent comme autant de distractions qui vont nuire à leur productivité.

Ainsi la palme d’or de ces pertes de temps revient aux problèmes informatiques (12,9%) juste devant les réunions (12,7%) et les appels téléphoniques (10,7%). Les hommes sont plus nombreux que les femmes à considérer la « réunionite » comme particulièrement chronophage (14% contre 11,4%).

Seulement 7,7% des pertes de temps et de concentration au travail viennent des interruptions, certaines indispensables, d’autres moins, causées par des collègues. Ce qui représente en moyenne cinq interruptions journalières, soit une demi-heure de temps de travail par jour.

Top 10 des plus importantes pertes de temps au travail:

·       Problèmes IT (12,9%)
·       Réunions (12,7%)
·       Appels téléphoniques (10,7%)
·       Formalités administratives (9,5%)
·       Problèmes de logiciels (9,1%)
·       Interruptions par des collègues (7,7%)
·       Tâches pour lesquelles trop de personnes sont responsables (7,1%)
·       Courrier électronique (6,6%)
·       Attendre que des collègues aient terminé leur travail (5,9%)
·       Applis (WhatsApp, Skype, Teams,…) (4,2%)

* L’enquête en ligne a été réalisée entre le 29 mars et le 13 avril 2023 par l’agence iVOX pour le compte de Protime. 1.000 employés belges francophones ont été interrogés. L’enquête est représentative en termes de genre, d’âge et de diplôme. La marge d’erreur maximale est de 3,02%.

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