Les primes de performance : un enjeu clé pour les employés en 2025
Face à une concurrence croissante sur le marché de l’emploi, les primes de performance s’imposent comme un levier essentiel pour attirer et fidéliser les talents. Près de la moitié (49 %) des professionnels belges les considèrent comme un avantage déterminant lors de l’évaluation d’une offre d’emploi, selon une enquête de Robert Walters.
Les employés recherchent des récompenses tangibles pour leurs efforts. Özlem Simsek, directrice chez Robert Walters, souligne : « Les professionnels ne se contentent plus de salaires fixes ; ils veulent des systèmes de primes adaptés à leurs performances. »
Cependant, l’enquête révèle que tous les employeurs ne sont pas prêts : 34 % hésitent encore à intégrer des primes dans leur stratégie et 13 % n’en prévoient pas. Ces employeurs risquent de perdre du terrain, alors que 32 % des collaborateurs essentiels ont quitté leur poste en 2024 pour de meilleures rémunérations ailleurs.
Une nécessité
Pour Özlem, la solution est claire : « Les primes de performance ne sont plus un luxe, mais une nécessité pour répondre aux attentes des employés et rester compétitif. » En 2025, 14 % des entreprises prévoient d’améliorer leurs systèmes de primes. Une tendance qui témoigne d’un glissement vers des structures de rémunération plus axées sur les résultats.
La durée d’emploi moyenne sur le marché du travail belge est passée de 2,7 ans à 1,7 an au cours de l’année passée. les primes représentent dans ce contexte un outil stratégique, non seulement pour retenir les talents, mais aussi pour en attirer de nouveaux, notamment dans les secteurs en pénurie comme la finance, l’ingénierie ou les RH.
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