Les Belges se disent ouverts au changement professionnel

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Près des trois quarts des Belges actifs ne se disent pas contre un changement d’emploi. Leur intérêt pour un tel changement est étroitement lié à la présence ou à l’absence de perspectives de carrière auprès de leur employeur actuel.

Près des trois quarts des Belges actifs (72,2 %) se disent actuellement ouverts à d’autres propositions professionnelles, révèle une enquête menée par Acerta auprès de 2500 travailleurs belges.

Ce pourcentage, bien qu’élevé, est légèrement inférieur à celui de l’année dernière (77 %). Si la proportion de personnes en recherche active est toutefois minoritaire (17 %), plus de la moitié des travailleurs (55,2 %) affirment ne pas être contre un changement d’emploi à court ou à moyen terme si l’occasion venait à se présenter. La proportion de travailleurs qui ne se disent pas du tout intéressés par un autre emploi est quant à elle limitée à 27,9 %.

Possibilités de croissance verticale et horizontale

Les chiffres indiquent également que les travailleurs intéressés par un autre emploi le sont en raison du manque de perspectives de progression auprès de leur employeur. 43,2 % des travailleurs estiment avoir encore de nombreuses possibilités auprès de leur employeur et, par conséquent, ne pas être intéressés du tout par d’autres offres d’emploi. En revanche, 38,1 % des personnes interrogées se disent ouvertes aux offres d’emploi, précisément parce qu’elles estiment qu’il ne leur reste plus beaucoup de perspectives de progression auprès de leur employeur actuel.

Olivier Stroobant, Managing Director Stepstone Belgique commente ces résultats : « Les perspectives professionnelles au sein de l’entreprise jouent un rôle crucial pour attirer de nouveaux collaborateurs et les conserver. Il peut s’agir de gravir les échelons, donc de possibilités de croissance verticale, mais aussi de croissance horizontale, c’est-à-dire de la possibilité de se charger d’autres tâches, notamment parce que ces tâches plaisent au travailleur. Il n’est pas toujours nécessaire de procéder à de grands changements. Le simple fait qu’une personne ait le sentiment de pouvoir pourvoir le poste grâce à son potentiel et que ses attentes individuelles puissent être prises en compte fait également partie de ces possibilités. »

Les sexagénaires veulent aussi du changement

Bien que le besoin de perspectives de croissance (supplémentaires) s’amenuise avec l’âge, il est néanmoins commun à toutes les catégories d’âge. 28,8 % des plus de 60 ans espèrent par exemple changer (à nouveau) de fonction ou de poste au sein de leur organisation au cours de l’année. Cette proportion est également élevée parmi les quinquagénaires (39,9 %).

Enfin, il semble qu’un certain nombre de travailleurs aient également entrepris des démarches concrètes pour changer d’emploi au cours des six derniers mois, rapporte Acerta. Près de la moitié des personnes interrogées (48 %) ont répondu à une offre d’emploi au cours des six derniers mois, 22 % d’entre eux l’ayant même fait à trois reprises ou plus. ​Parmi les raisons invoquées pour changer de travail, la recherche d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, la quête d’un meilleur salaire, ou encore une insatisfaction dans sa fonction actuelle.

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