Réseaux et digitalisation : Elia investit massivement et voit ses bénéfices bondir

Elia, logo. BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR © BELGA

Le gestionnaire du réseau à haute tension Elia a publié vendredi des résultats semestriels solides, confirmant ses prévisions pour l’année 2025.

Sur les six premiers mois de l’année, l’entreprise a enregistré un ebitda de 903,3 millions d’euros, dépassant les attentes du consensus Bloomberg (862 millions) et marquant une hausse de 33 % sur un an. Le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 9,3 %, franchissant la barre des 2 milliards d’euros (2,093 milliards). Le bénéfice net a également bondi de 48 %, pour atteindre 269,6 millions d’euros.

Malgré ces bons chiffres, l’action chute de 1,3% ce vendredi (voir graphique en fin d’article, chiffre du bas). Cela pourrait être dû à un phénomène de buy the rumour, sell the news, et/ou d’attentes encore plus élevées, comme l’action a déjà gagné plus de 45% sur 2025.

Croissance des actifs régulés et investissements offshore

La filiale belge Elia Transmission a affiché de solides performances, portées par la croissance de la base d’actifs régulés, une hausse des fonds propres après l’augmentation de capital, et une amélioration du rendement sur capitaux propres. Par ailleurs, la construction de l’infrastructure en courant alternatif (HVAC) de l’île énergétique Princesse Élisabeth a officiellement démarré fin juin.

En Allemagne, 50Hertz Transmission, filiale du groupe, a elle aussi connu une croissance soutenue. Celle-ci s’explique par une rémunération accrue des investissements, tirée par la croissance des actifs, et par l’application d’un taux flottant plus élevé depuis 2024 sur une part croissante de ces mêmes actifs.

Cap sur 2025 avec des investissements records

Sur le semestre, Elia a investi 1.488,6 millions d’euros pour renforcer les réseaux en Belgique et en Allemagne, développer ses projets en mer du Nord et accélérer la digitalisation de ses infrastructures. Forte de cette dynamique, l’entreprise reconfirme ses perspectives financières pour 2025, visant un bénéfice net compris entre 490 et 540 millions d’euros.

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