Plus de 70 000 dossiers introduits auprès des assureurs à la suite des inondations
A la suite des graves intempéries de mi-juillet, un total de 71 746 dossiers d’indemnisation ont été introduits auprès des assureurs en Belgique, a indiqué mercredi l’union professionnelle des entreprises d’assurances Assuralia lors d’une présentation du bilan des inondations.
Face au risque d’accroissement de ce type d’événements du fait du réchauffement climatique, il est “primordial” pour la fédération d’installer un partenariat public-privé qui s’inscrive dans la durée.
Sur ces plus de 70.000 dossiers introduits auprès des assureurs belges, 63.692 concernent des particuliers ou petits commerces, 6.602 des véhicules (principalement des couvertures omnium), et 1.452 des risques dits spéciaux (grandes entreprises, institutions).
À elle seule, la Wallonie, région la plus touchée, dénombre 62.440 dossiers, suivie de la Flandre avec 7.902 et 1.404 en Région bruxelloise. Sur les 256 communes que compte la région wallonne, 98 avaient été impactées par la catastrophe.
Le coût total des dommages assurés toutes catégories confondues, s’élevait à 2.164 millions d’euros, a fait savoir Assuralia. Logiquement, c’est à nouveau la région wallonne qui en a pris la plus grande part, avec 2.070 millions d’euros (dont un milliard d’euros pris en charge par la Région wallonne).
“Il est difficile de préciser combien de dossiers ont déjà été clôturés“, a expliqué Hein Lannoy, CEO d’Assuralia. “Pour les dossiers les plus simples, tout devrait rentrer dans l’ordre pour la fin de l’année, mais quand il s’agit de problèmes plus complexes, nécessitant une reconstruction par exemple, ça demande plus de temps”.
L’occasion pour le CEO de mettre l’accent sur la nécessité d’investir davantage dans la prévention pour que la couverture des risques reste abordable pour les particuliers comme pour les entreprises. “Nous devons nous pencher sur notre manière de construire, notre choix de matériaux mais aussi les lieux où nous construisons. Une collaboration s’impose entre le secteur des assurances, la réassurance et les autorités”, en a-t-il appelé.