Party Pieces, fin d’une success-story à l’anglaise pour les parents de Kate Middleton

Carole et Michael Middleton
Carole et Michael Middleton

Lancée il y a trente-six ans, Party Pieces, une entreprise d’accessoires de fête aura servi d’ascenseur social à la famille de Kate Middleton. Au bord la faillite, les Middleton ont dû vendre. Plus qu’une simple histoire people, elle est aussi celle d’une success-story à l’anglaise.

L’entreprise a été fondée en 1987 par Carole et Michael Middleton. La légende raconte que les parents de Kate Middleton, future reine d’Angleterre, avaient voulu fêter les cinq ans de leur fille. Devant la pauvreté de l’offre, ils décident de lancer leur propre entreprise proposant des articles de fête. Lancée depuis la table de la cuisine de la maison familiale dans le Berkshire, l’affaire prend rapidement de l’ampleur et fait d’eux des multimillionnaires.

Les Middleton se muent alors en incarnation du rêve Tatchérien qui veut qu’on sorte de sa condition en travaillant dur et par l’envie entreprendre. Ils changent de vie, mais aussi de classe sociale. Ils s’achètent un manoir à 5.5 millions d’euros. Ils envoient leurs trois enfants au très chic Marlborough College. Une école ou les frais s’élèvent à 50.000 euros par an. C’est aussi là ou, hasard,  Kate, l’ainée, rencontre le prince William. Un petit coup de pouce au destin.

Depuis 2020, la fête est finie

Mais depuis 2020, les affaires périclitent. La faute au Covid qui a gelé durant longtemps les rassemblements. En 2021, la compagnie aurait ainsi affiché une perte nette de 286.000 livres. Selon les comptes déposés à la Companies House, cette perte résulte d’investissements continus dans les plans de croissance de l’entreprise, notamment la conception de sa gamme de produits de marque propre et la pénétration des marchés étrangers aux États-Unis, dans l’Union européenne et au Moyen-Orient.

Le Brexit et l’inflation finiront d’achever l’entreprise. Au point que la société afficherait désormais 2.7 millions de livres (3,1 millions) de dettes. Devant les pertes colossales, ils ont dû se résoudre à vendre la société. Et, selon le Daily Mail, aucun des 175 potentiels acheteurs approchés n’a donné suite. Party Pieces sera ensuite placée sous contrôle judiciaire, permettant au millionnaire britannique James Sinclair de la reprendre pour 180.000 livres (un peu plus de 211.000 euros).

James Sinclair est décrit comme “le fondateur et le PDG du groupe Partyman”, qui comprend des entreprises de loisirs et de garde d’enfants ainsi que des attractions de plein air et estimées à 30 millions de livres sterling. Ses actifs comprennent également l’entreprise de glaces Rossi, qui produit des glaces dans l’Essex depuis 1932.

Un scandale médiatique

Si l’affaire a sérieusement plombé leur réputation d’entrepreneurs fiables et avisés, elle va surtout déchaîner la presse anglo-saxonne qui n’hésite pas à se faire assassine. Rien n’indique en effet si les dettes de la société seront épongées. Ce serait surtout les créanciers qui trinqueraient du naufrage. Ils risquent de ne jamais revoir leur argent alors qu’ils avaient investi sur ce business proche de la royauté anglaise à coups de gros chèques. Certains n’hésitent pas à parler de trahison. Parmi eux on retrouve la banque RBS (pour une somme de près de 257.000 euros). A d’autres créanciers, ils devraient 534,990 euros et pour plus d’1,6 millions d’euros de prêts non garantis. Plus gênant encore, parmi les créanciers, on retrouve également le fisc anglais à qui le couple devrait plus de 612.000 livres (soit 719,000 euros). Soit, indirectement le contribuable britannique. De quoi faire grincer de nombreuses dents.

Pas de quoi chagriner le couple Middleton. Il n’a, lui, plus qu’à profiter de la retraite. Avec une réputation certes ternie et sans flonflons, mais en bonne compagnie. Celle de la famille royale.

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