Le constructeur automobile allemand Opel, filiale en difficulté du géant américain General Motors, a annoncé mercredi vouloir accroître sa part de marché en Europe d’ici 2022.
Opel et sa marque jumelle britannique Vauxhall comptent atteindre d’ici là une part de marché en Europe de 8% en incluant la Russie et la Turquie, contre 5,8% actuellement, et de 10% en Allemagne contre 7,2% aujourd’hui, a indiqué dans un communiqué le constructeur de Rüsselsheim, près de Francfort. Cela doit permettre à Opel de se hisser à la deuxième place du podium sur le Vieux continent, où il était en 2013 numéro trois derrière Volkswagen et Ford.
Le constructeur vise également à cette échéance une marge d’exploitation de 5%.
En 2013, General Motors (GM) avait annoncé l’investissement de 4 milliards d’euros dans Opel/Vauxhall afin de remettre sur les rails ces marques qui accumulent les pertes depuis plusieurs années. Cet engagement de la maison mère était la contrepartie des sacrifices consentis par les salariés d’Opel en Allemagne via le plan d’avenir “Drive 2022”, qui prévoit notamment l’arrêt de la production automobile dans l’usine de Bochum à la fin de l’année et un gel des hausses de salaires.
Ce plan s’accompagne d’une offensive produits, avec le lancement de 27 modèles et 17 nouveaux moteurs entre 2014 et 2018, et d’une refonte de l’image ternie du constructeur.