Michelin ferme 2 usines en France : 1 200 emplois menacés

Illustration © belga

Les salariés de l’usine Michelin de Cholet (Maine-et-Loire) ont voté pour la grève ce mardi en fin de matinée, en réponse à l’annonce de la fermeture des sites de Cholet et de Vannes (Morbihan) et à la suppression de plus de 1 200 emplois, selon des sources syndicales.

« Ce mouvement exprime la colère et l’indignation face aux suppressions d’emplois. Les prochaines assemblées générales des salariés décideront des actions à entreprendre », a expliqué Bastien You, délégué syndical CGT, à l’AFP.

La direction de Michelin a informé les 1 254 employés des usines de Cholet et Vannes de cette fermeture imminente, une décision redoutée par les salariés depuis plusieurs semaines. En réaction, environ 200 salariés de l’usine de Cholet ont mis en place un blocage du site, stoppant la circulation autour d’un carrefour menant à l’usine, autour d’une pile de pneus. La direction avait déjà prévu une interruption de la production jusqu’au 13 novembre.

Sur place, Gilles Bourdouleix, maire (DVD) de Cholet, a dénoncé une “forme de capitalisme sans scrupules”. Selon lui, la fermeture s’inscrit dans une stratégie de dégradation progressive qui a abouti à cette décision brutale, aux conséquences à la fois économiques et humaines. Il a rappelé l’importance historique de Michelin, implanté à Cholet depuis 54 ans, en soulignant : « C’est un crève-cœur pour nous. »

Christelle Morançais, présidente (Horizons) de la région Pays de la Loire, a également exprimé son soutien aux salariés dans un communiqué, qualifiant cette annonce de “très dure, tant pour les salariés que pour le territoire”.

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