Manchester United racheté par Elon Musk? Une “blague”, selon le milliardaire
Le milliardaire Elon Musk, patron de Tesla et de SpaceX, a affirmé dans un tweet mardi soir qu’il achetait le club anglais de football de Manchester United. Il a ensuite twitté quelques heures plus tard qu’il s’agissait d’une “blague”.
Dans un tweet sibyllin qui est rapidement devenu viral, le richissime entrepreneur, habitué des déclarations imprévisibles et provocatrices sur le réseau social, a affirmé: “Et j’achète Manchester United, de rien“. Il n’était pas clair dans l’immédiat si l’homme d’affaires le plus riche du monde entendait sérieusement faire une offre d’achat.
Un peu plus tard, dans la nuit de mardi à mercredi, toujours sur Twitter, Elon Musk a mis fin aux spéculations en parlant d'”une blague à répétition” sur le réseau social.
“Non, c’est une blague (…). Je n’ai prévu d’acheter aucun club de sport, a rectifié le richissime entrepreneur sud-africain, après que son tweet initial eut suscité en quelques heures près de 500.000 “j’aime” sur le réseau social.
Il a donc démenti vouloir acheter le club de foot, tout en précisant que s’il devait acheter une équipe, ce serait bien celle de Manchester United, “dont il était fan étant enfant”.
Interrogés par l’AFP, ni Tesla, ni la direction du club anglais, contrôlé par la famille Glazer, n’avaient répondu dans l’immédiat à ce premier tweet.
Un club en crise
ManU est l’un des plus célèbres clubs au monde mais il traverse une sévère crise de résultats, et subit les foudres de ses nombreux fans sur les réseaux sociaux.
Bien qu’aucun actionnaire ne détienne une majorité du capital, Manchester United est contrôlé par les six enfants de l’homme d’affaires américain Malcolm Glazer, qui avait pris les commandes de l’entreprise en 2005, avant de décéder en 2014.
La direction du club avait essuyé les protestations véhémentes des supporters en avril l’année dernière lorsqu’elle avait voulu participer à un projet de Super Ligue européenne dissidente, finalement abandonné. Les Red Devils voulaient, avec 5 autres clubs anglais, 3 espagnols et 3 italiens, créer une compétition européenne rivale de la Ligue des Champions, initiative qui avait suscité de vives protestations politiques et sportives, mais aussi de vives réactions des supporters des clubs concernés.