Les CEO ont des attentes fortes pour les prochains gouvernements. Loin du débat sur la taxation des millionnaires, ils veulent mettre l’accent sur un soutien à l’activité économique. Non sans dénoncer un climat qui y est hostile. Déclarations fortes.
“Le défi principal, c’est le financement de ces petites start-up au démarrage. Les investisseurs publics ont intégré une dynamique de plus en plus privée et ne prennent plus de risques. C’est dramatique parce que ce sont eux qui ont permis de créer le terreau actuel d’entreprises comme IBA ou Aersospacelab. Les investisseurs privés veulent bien investir, mais uniquement quand c’est dérisqué. On ne donne pas la chance aux nouvelles initiatives, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.
La solution? Dans les domaines prioritaires, on devrait créer un fonds public spécifique, à risque, dans lequel tout le monde mouille sa chemise. Toutes les études montrent que la recherche pure doit être publique, au même titre que le passage de la recherche à la recherche appliquée. On ne peut pas tout demander au privé. Nous avons des créateurs qui portent de vraies innovations de rupture, mais ces gens-là, il faut les aider!”
Le coup de gueule des patrons
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