Pour décrocher un emploi, certains n’hésitent plus à embellir leurs expériences professionnelles, voire à en inventer. Le réseau LinkedIn compte bien traquer ces Pinocchio de la recherche d’emploi.
Près de 60% des managers auraient déjà trouvé dans un CV un ou plusieurs mensonges, d’après un sondage mené par Harris. Si l’on présume que certains en ont involontairement laissé passer quelques autres entre les mailles du filet, cela fait un sacré nombre de personnes qui enjolivent un peu trop leur parcours.
Mais le réseau professionnel LinkedIn, lui, compte bien tous les coincer. Et ce, grâce à un brevet long de 82 pages, intitulé “Interactive Fact Checking System”. Déposé le 21 avril, il protège la dernière invention du réseau professionnel : un procédé permettant de vérifier instantanément les informations que vous entrez sur votre CV en ligne. Cela fonctionnerait en comparant vos données laissées sur la toile, que ce soit sur les moteurs de recherches, les messageries, ou encore les réseaux sociaux.
En plus de vérifier l’exactitude des renseignements primaires, comme les postes occupés, les dates ou votre parcours scolaire, LinkedIn pourra aussi vérifier d’autres informations. Si vous annoncez par exemple travailler pour “LA start-up de l’année” en lui attribuant des bénéfices ubuesques, le réseau ira vérifier si les chiffres avancés sont exacts, et si votre entreprise mérite vraiment tant de glorieux qualificatifs.
Si vous vous faites prendre pour l’une de ces deux fautes, vous recevrez un avertissement du site. Pour l’instant, rien ne dit si on vous forcera à retirer les lignes en question, ou si l’on affichera votre portrait sur les sites de recrutement.
P.S