Les PME bruxelloises sont les plus nombreuses du pays à envisager de recruter au deuxième trimestre, ressort-il d’un sondage publié mardi par SD Worx.
Ainsi, 42% des PME bruxelloises interrogées comptent embaucher, contre 34% des wallonnes et 35% des flamandes, selon cette enquête menée en mars auprès de 870 dirigeants de petites et moyennes entreprises. A Bruxelles, 7% des patrons de PME sondés envisagent de licencier avant la fin du mois de juin, contre 19% en Wallonie et 11% en Flandre, détaille le prestataire de services en ressources humaines.
“Les PME bruxelloises sont celles qui proposent le plus d’offres d’emploi récentes (87%) : il s’agit donc essentiellement de nouvelles offres d’emploi“, souligne le directeur du bureau PME de Bruxelles chez SD Worx, Adil Temsamani. Envisager d’embaucher ne signifie cependant pas forcément que les postes seront pourvus, insiste-t-il. “Dans les secteurs de l’industrie et de la construction, la moitié des postes vacants sont principalement des postes vacants à long terme, ouverts depuis un certain temps.”
Emplois temporaires
Environ un cinquième des PME bruxelloises (20%) et wallonnes (17%) mettent d’ailleurs davantage l’accent sur des emplois temporaires, c’est-à-dire avec un contrat à durée déterminée ou pour une tâche spécifique.
Un cinquième des PME bruxelloises et wallonnes envisagent également de recruter via du travail intérimaire, des flexi-jobs, des jobs étudiants ou en recourant à des freelances. Au trimestre dernier, ces contrats temporaires représentaient 13% des intentions d’embauche à Bruxelles et 18% en Wallonie.
Un tiers des PME bruxelloises et wallonnes sondées s’attendent à une augmentation du travail à effectuer au deuxième trimestre, ce qui explique leur recherche de contrats flexibles, selon Adil Temsamani. “En revanche, une PME wallonne sur dix (10%) prévoit une diminution du travail au cours de ce trimestre, contre seulement 5% des PME bruxelloises. (…) Seul un quart des PME wallonnes (25%) s’attend à une augmentation de l’emploi d’ici la fin de 2024, et une PME bruxelloise sur trois (30%)”, ajoute-t-il.