Les perspectives de recrutement assez faibles au premier trimestre

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Les intentions de recrutements seront beaucoup plus faibles en 2023 que l’année dernière, relève mardi SD Worx. En outre, ceux qui embaucheront le feront dans la moitié des cas pour pallier des départs.

Si environ une PME sur trois (34,2%) prévoit de recruter au premier trimestre 2023, les intentions sont beaucoup plus faibles que l’année dernière, selon SD Worx après avoir interrogé plus de 800 patrons d’entreprise et responsables des ressources humaines. En outre, ceux qui embaucheront le feront dans la moitié des cas pour pallier des départs. A l’inverse, une PME sur six envisage de licencier du personnel sur la même période, notamment en raison de perspectives d’emploi incertaines et d’une compétitivité réduite.

Près de quatre responsables sur 10 disent leur intention d’embauche affectées par l’indexation automatique des salaires.

“Pour 36,2% des PME, l’indexation automatique des salaires met en péril leur position concurrentielle vis-à-vis des pays voisins. Les PME employant des ouvriers sont significativement plus négatives quant à leur propre position concurrentielle (47,6%) que les PME employant principalement des employés (33,4%)“, relève SD Worx.

Par contre, “un quart des PME (24,3%) peut éviter des licenciements grâce à la réduction de l’ONSS. Dans une PME belge sur dix (9,0%), la réduction de l’ONSS entraîne même un recrutement supplémentaire. Il y a un effet positif dans une PME sur trois”, avance Vassilios Skarlidis de SD Worx.

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