Les curateurs de Tupperware ne travaillent plus à une reprise

Les curateurs de Tupperware ne sont plus à la recherche d’un repreneur pour les activités de l’entreprise à Alost, a appris l’agence Belga mardi. L’usine sera vendue.
Plusieurs candidats s’étaient pourtant présentés pour reprendre les activités de Tupperware à Alost, alors que la branche belge de l’entreprise célèbre pour ses boîtes en plastique a officiellement déposé le bilan mi-février. L’homme d’affaires flamand Guido Dumarey avait notamment fait part de son intérêt.
L’usine d’Alost employait 220 travailleurs, comptant souvent de nombreuses années de service. Au mois de janvier, le siège central américain avait annoncé s’être mis d’accord sur la mise en faillite de la branche belge de Tupperware. Les procédures judiciaires n’ont toutefois été engagées qu’un mois plus tard.
Le personnel a clarifié dès le départ qu’il ne souhaitait pas une reprise des activités à tout prix, explique l’un des curateurs. “Surtout que les propositions restaient peu concrètes”, précise-t-il. “Nous ne pouvions plus justifier le maintien des activités.”
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Le personnel recevra les documents officiels de licenciement plus tard cette semaine, avant de pouvoir entamer les procédures pour réintégrer le marché du travail. Cinquante travailleurs de Tupperware General Services, où se déroulait entre autres le développement des produits, perdent également leur emploi.
Ils recevront une première indemnité via le Fonds de fermeture des entreprises, mais l’ancienneté moyenne s’élève à 22 ans. L’indemnité de licenciement devra donc être également financée par la vente du mobilier. Les curateurs assurent qu’il existe suffisamment d’actifs pour indemniser les travailleurs, étant donné qu’il n’y a pas de dettes bancaires impayées.
Ils semblent également optimistes quant à la vente du bâtiment situé au nord d’Alost. “De nombreux candidats se sont déjà manifestés”, confirment-ils.