L’entreprise Torfs veut contrôler ses coûts: “Les emplois ne sont pas menacés” selon sa CEO

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L’entreprise Chaussures Torfs (Schoenen Torfs), parmi les plus importantes sur le marché de la mode, doit tout mettre en oeuvre pour réduire ses coûts mais les emplois ne sont pas menacés, a assuré mercredi sa nouvelle CEO Lise Conix.

Torfs a malgré tout enregistré une année solide en 2022. Le chiffre d’affaires a atteint un nouveau record, avec 190 millions d’euros, et les bénéfices (ebitda, c’est-à-dire avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) sont restés au même niveau qu’en 2021 à 16 millions d’euros, malgré des coûts en hausse de 14%.

L’entreprise, qui fête cette année son 75e anniversaire, fait néanmoins face à des “années difficiles” notamment à cause de la poursuite de la croissance des coûts (loyers, coûts salariaux des 650 travailleurs et énergie entre autres), explique la CEO Lise Conix.

Garder les coûts opérationnels sous contrôle

Torfs veut donc garder désormais les coûts opérationnels sous contrôle. “Nous devons travailler plus intelligemment et plus efficacement”, à l’aide notamment d’économies sur les coûts de transport et d’emballage, explique Lise Conix.

La CEO précise qu’elle n’a pas l’intention de réduire le personnel permanent du centre logistique mais n’exclut pas une baisse du nombre d’intérimaires.

L’entreprise espère une hausse des ventes aussi bien en ligne que dans ses 77 magasins physiques. Cette croissance ne proviendra pas d’acquisitions, de nouveaux magasins ou d’une expansion aux Pays-Bas et en Wallonie à court terme.

Pas de nouvelle ouverture prévue en Wallonie

La chaîne compte deux magasins dans le sud. Même s’ils sont rentables, la CEO reconnaît ne pas encore avoir trouvé la recette du succès dans cette partie du pays. De nouveaux commerces ne sont donc pas attendus dans l’immédiat. “Mais je pense bien qu’il y a de la place pour une chaîne comme la nôtre en Wallonie.”

L’an dernier, l’entreprise a réalisé 88% de son chiffre d’affaires avec les chaussures et 12% avec le vestimentaire. Ce sont les magasins physiques qui se sont illustrés en 2022 avec une croissance des ventes de 10% par rapport à 2021. Les recettes en ligne restent stables et représentent 20% du chiffre d’affaires total.

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