Le top 10 des films français les plus rentables en 2012
La comédie d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte remporte la palme du film le plus rentable en salle avec un taux d’amortissement de 93,57%. Le prénom, emmené par Patrick Bruel et Valérie Benguigui a coûté à peine plus de 11 millions d’euros et dépassé les 3,3 millions d’entrées, arrivant 4ème du box office 2012. Dans l’étude menée par BFM Business, ce film se contente de la deuxième marche du podium, avec un rendement de 156%, derrière Les Kaïra, à 209%. A la différence du site Le Film Français qui prend en compte les seules recettes des entrées en salle, le site économique intègre dans son calcul l’estimation des revenus attendus pour les ventes des DVD, les passages à la télé, ou encore les ventes à l’étranger.
Numéro deux de la rentabilité, De l’autre côté du périph’ affiche un taux d’amortissement de 86,39%. Avec un budget relativement modeste, à 7,9 millions d’euros, le film de David Charhon avec Omar Sy et Laurent Lafitte sorti en décembre 2012 a totalisé au 6 février 2013 plus de 2,2 millions d’entrées.
Avec un taux d’amortissement en salle de 78,67%, le film de Franck Gastambide complète le podium. Doté d’un budget de seulement 4 millions d’euros, Les Kaïra a fait plus d’un million d’entrées. Mais si l’on prend en compte les autres sources de recettes en plus de celles des entrées comme le fait BFM Business, le film enlève le titre de champion avec un taux de 209%.
D’un budget très modeste, à seulement 500.000 euros, Rengaine a réuni en salle près de 110.000 spectateurs. Résultat, la comédie dramatique de Rachid Djaïdani est le quatrième film le plus rentable, avec un taux d’amortissement de près de 68%.
Petit budget, lui aussi, Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé arrive en cinquième position, avec un taux d’amortissement de près de 63%. Le long métrage de Bruno Podalydès n’a coûté que 3,45 millions d’euros et réuni en salle près de 703.000 spectateurs.
La comédie réalisée par Charlotte de Truckheim avec Victoria Abril et Lola Dewaere est 6ème avec un taux d’amortissement de près de 60%. Mince alors! a coûté 7,51 millions d ‘euros et fait plus d’1,4 millions d’entrées.
Numéro 7 de la rentabilité, Les infidèles affiche un taux d’amortissement de 59%, pour une production dont la facture d’élève à plus de 12 millions d’euros, et qui a dépassé les 2,3 millions d’entrées.
Le dernier volet de la trilogie de Thomas Gilou est huitième avec un taux de rentabilité de près de 56%. Le 3ème opus de La vérité si je mens a réuni plus de 4,6 millions de spectateurs pour un budget de 25,5 millions d’euros.
Le film d’animation Zarafa est neuvième avec un taux d’amortissement de 52,3%. Réalisé par Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie, ce conte pour enfants a coûté 8,52 millions d’euros et fait plus d’1,4 million d’entrées.
Les dernières aventures de Kirikou clôt le top 10 avec un amortissement à plus de 48%. Pour un budget de 6,92 millions d’euros, le film d’animation de Michel Ocelot a dépassé le million d’entrées.
Certaines productions à plus de 25 millions d’euros ne franchissent pas le seuil des 25% d’amortissement. Tel est le cas de Taken 2, d’Olivier Megaton qui, pour une facture de plus de 37 millions d’euros, a fait 2,9 millions d ‘entrées, et se voit relégué au 34ème rang de la rentabilité.
Le dernier opus des aventures d’Astérix est quant à lui le film le plus cher à ne pas dépasser le seuil de rentabilité de 25%. Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté interprété entre autres par Gérard Depardieu et Edouard Baer a coûté la coquette somme de 61 millions d’euros et fait 3,8 millions d’entrées. Son taux de rentabilité en salle plafonne sous la barre des 20%.
La comédie romantique interprétée par Diane Kruger et Dany Boon est le troisième des films les plus coûteux sous la barre des 25% de rentabilité. Un Plan parfait n’a réuni que 1,2 millions de spectateurs pour une facture de plus de 26 millions d’euros.
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