Le restaurant Tero, installé à Saint-Gilles, a annoncé qu’il allait fermer ses portes. Après huit années à Bruxelles, l’équipe annonce avoir pris une « décision difficile et mûrement réfléchie ». Ce moment marque la fin d’un chapitre, mais non la fin d’une ambition.
Pendant 8 ans, Tero Bruxelles n’a pas été un simple restaurant : il a incarné l’aspiration du groupe à être un lieu de convergence entre les producteurs et la clientèle, « de la terre à la table ». Cette valeur fondamentale n’est pas abandonnée : elle continue de guider les autres branches du groupe, à savoir Tero food, Tero events, Tero venues et Tero sports, expliquent ses fondateurs par voie de communiqué.
Transformer un projet pionnier
La fermeture du volet restaurant bruxellois est pour l’équipe l’occasion de transformer ce projet pionnier : « ce qui a commencé dans une salle de restaurant devient désormais un ensemble de lieux, d’événements et d’expériences, portés par la même vision: vivre, partager, connecter. » Ainsi, même si le restaurant Saint-Gillois tire le rideau, l’aventure se poursuit, réorientée mais fidèle à sa mission.
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« Un choix de sincérité »
Pour les fondateurs, cette fermeture « ne découle ni d’une perte d’envie ni d’un renoncement », mais d’un choix de sincérité, fidèle à la mission de Tero. Dans un contexte horeca exigeant, ils affirment privilégier la cohérence plutôt que les compromis, afin de concentrer son énergie là où son impact est le plus fort. Le co-fondateur Arthur Lhoist insiste: “Notre objectif reste de trouver des réponses ambitieuses mais réalistes, même dans les moments de transition comme celui que nous vivons aujourd’hui. Fermer Tero Bruxelles, c’est assumer notre responsabilité d’entreprise face aux changements de société et continuer à agir avec sens, cohérence et impact.”
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Le dernier service est fixé au 19 décembre 2025. Jusqu’à cette date, l’établissement proposera des menus emblématiques et des assiettes signatures pour rendre hommage à une décennie d’histoire, à tous ceux qui ont fait vivre l’adresse. Le site de Saint-Gilles sera ensuite repris pour accueillir un nouveau projet à venir. Aucun détail sur les futurs repreneurs n’a été donné.
Seconde fermeture après Bierges
Cette fermeture n’est pas la première que subit le groupe. Elle suit de peu celle du restaurant de Bierges fermé en juillet 2024, après presque dix ans d’activité, lui aussi victime de la situation morose de l’horeca en Belgique. La décision était due à plusieurs défis récents, notamment une baisse de fréquentation causée par le télétravail dans le zoning de Wavre, ce qui a affecté la rentabilité.
Le groupe annonçait à l’époque “vouloir se recentrer sur son restaurant de Saint-Gilles”, qui s’appuyait sur “un écosystème urbain dynamique”, à la différence de Bierges, “situé dans une zone géographique plus isolée“. Là non plus la rentabilité n’a donc pas suivi….
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