Une grève a éclaté sur le site de Diegem (Brabant flamand) de la société de transport de colis UPS, a annoncé mardi le front commun syndical CSC Puls, Setca et CGSLB. Selon Hans Elsen, du syndicat chrétien flamand, la distribution des colis est à l’arrêt.
“La coupe est pleine”, résument les syndicats. Les travailleurs réclament de la direction des “réponses claires et des engagements concrets” sur “trois points essentiels”: le maintien de l’emploi, l’avenir du site et la prolongation du bail ainsi que le recours à la sous-traitance. Pour les syndicats, “l’externalisation ne peut pas servir à remplacer ou affaiblir les emplois fixes.
“À cela s’ajoute une inquiétude croissante concernant la pression exercée par la direction sur les chauffeurs. Des situations particulièrement préoccupantes ont été signalées, où certains travailleurs subissent un stress insoutenable avec des conséquences humaines graves. Cette pression doit cesser immédiatement”, poursuit le front commun syndical.
Menace de plus d’actions
Les syndicats avertissent encore qu’ils “mèneront des actions réfléchies et collectives tant que la clarté ne sera pas au rendez-vous.”
L’entreprise américaine de logistique UPS a annoncé fin avril qu’elle allait supprimer 20.000 postes afin de réduire ses coûts, au vu du contexte économique et de la guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump. Le géant des livraisons, qui dispose de près de 490.000 employés, avait déjà supprimé 12.000 emplois en 2024.