Le Green Friday promeut une consommation responsable face au Black Friday

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Alors que de nombreuses enseignes afficheront des prix cassés ce vendredi à l’occasion du “Black Friday”, la fédération des entreprises sociales et circulaires en Fédération Wallonie-Bruxelles “Ressources” veut croire en une consommation responsable. Pour la troisième année consécutive, elle organise le “Green Friday”, une journée de sensibilisation au prix juste et au réemploi des matières et objets.

Créé en France en 2017, le “Green Friday” vise à faire contrepoids au “Black Friday”, une opération commerciale importée des États-Unis, marquant le début de la période d’achats de fin d’année. Outre-Atlantique, les consommateurs dépensent des milliards à cette occasion, battant bien souvent des records de transactions.

Par opposition, le Green Friday se veut “le symbole de la lutte contre une surconsommation destructrice de la planète”, exposent ses promoteurs. Organisé depuis 2019 en Wallonie et à Bruxelles, le “Green Friday” rassemble des dizaines d’associations et entreprises belges actives dans la réparation, la réutilisation et la valorisation des objets.

“Notre objectif est de faire prendre conscience aux consommateurs et consommatrices de l’impact économique, social et environnemental de leurs achats”, explique Franck Kerckhof, porte-parole de Ressources. “Chaque geste compte et peut faire la différence: emprunter, donner, réparer, revaloriser ou tout simplement acheter en seconde main”, ajoute la fédération, qui entend montrer que des alternatives durables, locales et solidaires existent.

Ce vendredi, “les 170 boutiques de seconde main participantes proposeront leurs produits au même prix que toute l’année: le prix juste pour notre planète, notre société et notre économie”, précise Ressources. Des actions de sensibilisation et des ateliers de réparation seront également organisés pour l’occasion.

En 2020, les ventes réalisées en Belgique lors du “Black Friday” avaient généré un chiffre d’affaires inférieur à celui de 2019, alors que la hausse était constante les années précédentes, selon le bureau d’études GfK. En pleine pandémie de coronavirus, le commerce en ligne avait, par contre, connu une belle progression, avec 20% de transactions pendant la période de confinement, contre 12% avant la crise.

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