Le gouvernement n’est pas tombé d’accord sur la concession de distribution de la presse
Le gouvernement fédéral réuni jeudi midi en cabinet restreint n’est pas parvenu à s’accorder sur la concession de la distribution des journaux, a-t-on appris de source gouvernementale. La discussion reprendra la semaine prochaine. Une série de points techniques doivent être éclaircis.
Cette concession doit être renouvelée l’an prochain pour une durée de 5 ans. Elle est dotée d’un subside de 125 millions d’euros. L’entreprise publique Bpost en est actuellement la titulaire mais, à l’issue d’un appel d’offres lancé par le SPF Economie, il semble que les deux entreprises concurrentes: PPP et Proximy sont mieux classées.
Or, l’offre de PPP suscite de nombreuses questions: les conditions sociales dans lesquelles les travailleurs de cette entreprise doivent exercer paraissent inacceptables à l’aile gauche de la Vivaldi et les éditeurs de presse redoutent une qualité du service déficiente.
Mercredi, l’on indiquait à plusieurs sources que la concession serait abandonnée, le PS souhaitant que le montant de 125 millions soit consacré à une déduction fiscale pour les abonnés à la presse écrite tandis que les libéraux flamands préféreraient utiliser ce montant pour assainir les finances publiques.
Jeudi matin, le patron de PPP, Michel d’Alessandro, a mis en garde le gouvernement: il ira au Conseil d’Etat si le résultat du marché public n’est pas respecté.
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