Le dénouement est proche pour le constructeur de bus Van Hool

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C’est à 12h30 lundi, dans la foulée d’un conseil d’entreprise extraordinaire, que le constructeur d’autobus Van Hool fera le point sur la relance de l’entreprise. La faillite pourrait être prononcée avant qu’une candidature de reprise ne soit présentée par le tandem VDL-Schmitz Cargobull.

Le front commun syndical avait pour sa part indiqué qu’il ne voulait pas d’un scénario où “un repreneur est seulement intéressé dans la technologie, la marque et le portefeuille de clients pour les intégrer dans ses propres sites de production”.

   Les pertes d’emplois pourraient être plus lourdes que celles estimées dans un premier temps par le manager de crise, Marc Zwaaneveld. Ce dernier tablait sur 1.500 suppressions sur un total de 2.500 postes au sein de l’usine anversoise. De son côté, VRT NWS a appris de bonne source qu’au moins 1 600 emplois allaient disparaître. Finalement, le nombre de 1.600 licenciements a été confirmé à la rédaction de HLN. Cela signifie qu’au moins 1 600 employés de Van Hool perdront leur emploi dans le cadre de la reprise.

   Fondée en 1947, Van Hool compte quelque 4.100 travailleurs dans le monde, dont la majorité sur les sites de production de Koningshooikt (Belgique) et de Skopje (Macédoine du Nord).

   Une fois la faillite actée, le constructeur néerlandais d’autobus VDL et le fabricant allemand de remorques Schmitz Cargobull pourraient relancer l’activité par le biais d’un accord de principe. Il est toutefois peu probable que VDL maintienne l’assemblage de bus en Belgique.

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