Le burn-out, responsable d’un tiers des arrêts maladie

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Les arrêts maladie de courte et de moyenne durée ont atteint un nouveau record l’année dernière en Belgique, selon une étude du secrétariat social Securex. L’épuisement professionnel (ou burn-out) expliquent aujourd’hui près d’un tiers de l’ensemble des congés de maladie.

Le pourcentage d’arrêts maladie de courte durée (jusqu’à un mois) est passé à 2,70 % en 2022 alors qu’il était de 2,29% en 2019, avant la pandémie de coronavirus. En outre, la fréquence de ces défections a été plus élevée que jamais. En moyenne, un salarié ne s’est pas présenté à son travail 1,31 fois en 2022, contre 1,13 fois en 2019.

Avec un taux de 2,31%, les arrêts maladie de moyenne durée (de plus d’un mois jusqu’à un an) ont également été plus nombreux que lors des années précédentes pour lesquelles le taux oscillait autour de 2%.

A contrario, l’absentéisme de longue durée (de plus d’un an) était en régression en 2022: 3,18% pour 3,29 % en 2021. Cependant, il reste supérieur à celui enregistré en 2019, note Securex.

Une santé mentale fragile

“Ce sont surtout les problèmes de santé mentale qui causent la hausse de l’absentéisme à moyen et à long terme. La part des congés de maladie dus, entre autres, à l’épuisement professionnel a augmenté de 18,5% par rapport à 2019″, ajoute le secrétariat social. De plus, les répercussions du Covid long se sont fait ressentir.

Un manager toxique fait planer le risque d’un burnout sur un travailleur sur deux

Enfin, la fin du télétravail généralisé après les années marquées par le coronavirus semble aussi jouer un rôle. La motivation des travailleurs “peut diminuer considérablement, surtout s’ils sont à nouveau confrontés à un chef ou à une culture d’entreprise toxique. Ce qui augmente le risque d’épuisement professionnel”, conclut Securex.

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