La vente d’Editis par Vivendi à Daniel Kretinsky prend forme
Ils ont annoncé cette nouvelle étape, soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires au niveau européen, dans des communiqués séparés.
Vincent Bolloré, actionnaire de contrôle de Vivendi, s’était résolu en mars à céder 100% du groupe d’édition à Daniel Kretinsky pour pouvoir s’emparer de son rival français Hachette, filiale de Lagardère, bien plus forte à l’international qu’Editis. La holding de Kretinsky, IMI, filiale à 100% du groupe de presse tchèque CMI, “s’est engagée, par le biais d’une promesse unilatérale d’achat, à acquérir auprès de Vivendi 100% d’Editis, l’un des leaders français de l’édition”, indique-t-elle dans un communiqué.
Vivendi a de son côté annoncé l’opération, conclue dimanche, tout en dévoilant son chiffre d’affaires du premier trimestre (en hausse de 3,3%, à 2,29 milliards d’euros).
Daniel Kretinsky aura “les moyens et l’ambition de continuer à faire rayonner Editis“, a commenté le président du directoire Arnaud de Puyfontaine lors de l’assemblée générale de Vivendi, qui s’est tenue lundi à Paris. “L’acquisition d’Editis conforte la stratégie de développement de CMI dans l’industrie des contenus dans le respect de la dimension d’exception culturelle propre à ces activités”, précise IMI dans son communiqué.
Le milliardaire tchèque est également propriétaire de plusieurs médias français (Elle, France Dimanche, Ici Paris, Marianne…) et actionnaire de la Fnac. CMI France est le deuxième éditeur de magazines en France en termes de diffusion.