La start up bruxelloise Wosh lance son app’ de service de blanchisserie à domicile
Tom Mahaut a lancé une plateforme web proposant un service de blanchisserie et de nettoyage à sec sur le lieu de travail il y a deux ans. Aujourd’hui, le service se décline en une app’ et s’ouvre aux ménages tout en visant une approche plus écologique.
Lancé il y a deux ans par Tom Mahaut, alors étudiant en gestion d’entreprise à l’Ichec, le service de blanchisserie et de nettoyage à sec de Wosh a parcouru un petit bout de chemin depuis.
Avec son associé Maxime Geurts, le jeune entrepreneur vient de lancer une app’ – l’une des premières dans le secteur – qui permet de se faire livrer son linge lavé et repassé en quelques clics. “L’objectif est de moderniser et de digitaliser un secteur vieillissant en offrant aux consommateurs une nouvelle façon de faire leurs lessives“, explique Tom Mahaut à Trends Tendances.
Agé de 24 ans, il est lui-même issu d’une famille de blanchisseurs bruxellois, sur trois générations. “Mon père tient celle de la Petite Suisse à Ixelles. Je connais bien le secteur“, explique-t-il. Fort de son expérience familiale, il ressent une forte envie d’apporter un grand vent de fraîcheur au secteur avec un service de blanchisserie en entreprises qui fonctionne déjà bien à l’étranger, comme à Londres ou à Paris.
L’app’ de la start-up bruxelloise Wosh disponible à l’origine sur le lieu de travail – certaines sociétés proposent le service à leurs employés – l’est désormais aussi aux particuliers, avec retrait et livraison du linge à domicile. Tom Mahaut travaille principalement avec la blanchisserie familiale et développe progressivement un réseau de partenaires dans le pays, soigneusement sélectionnés.
Comment ça marche ? La start-up collecte, nettoie, repasse et livre vêtements et linge du quotidien en 3 jours, à domicile ou dans des points de collecte situés au sein d’entreprises, d’espaces de coworking et d’immeubles résidentiels. Le paiement et le suivi de la commande se fait facilement et rapidement en ligne via l’app’ ou sur le site web. Combien ça coûte ? 5,70 euros pour un kilo de linge, 3 euros la robe, 10 euros le costume.
Actuellement actif à Bruxelles, les services seront aussi disponible dans trois nouvelles villes Belge d’ici la fin de l’année. “On vise Liège et on a une forte demande en Flandre, notamment à Louvain et à Gand”, confie son fondateur à Trends Tendances.
L’objectif de Wosh est aussi de proposer des solutions innovantes et digitales au secteur de la blanchisserie et du nettoyage à sec. “Nous visons les professionnels du secteur, afin de les accompagner dans leur développement commercial, leur transition digitale et l’optimisation logistique.”
Tendre vers plus d’écologie
Consciente que le secteur qui n’est pas toujours le meilleur exemple au niveau écologique, notamment de par l’utilisation pas toujours très raisonnée de produits chimiques, Wosh veut tendre vers plus d’écologie, sans toutefois tomber dans le greenwashing. “Nous essayons de conscientiser nos blanchisseries partenaires à l’utilisation de produit plus respectueux de l’environnement. L’avantage des techniques de blanchisserie professionnelle, c’est qu’elles nécessitent 4 fois moins d’eau et de produits chimiques que les machines domestiques. L’utilisation du produit à lessiver se fait au gramme près par rapport au volume de linge à laver. Nous n’utilisons plus de plastique pour emballer les vêtements mais des housses réutilisables“, détaille Tom Mahaut.
La prochaine étape est de proposer des livraisons en scooter électrique ou en vélo-cargo à Bruxelles pour compenser les émissions de CO2 émises par les camionnettes de livraisons. “Nous rencontrons prochainement Urbike à ce sujet “, avance le cofondateur de Wosh.
Au niveau financier, la start-up qui tient à se présenter comme un partenaire auprès des blanchisseries et non comme un service supplémentaire, négocie avec elles une réduction sur le prix. “C’est avec cette réduction que nous gagnons de l’argent “, explique Tom Mahaut.
Le business model n’est encore rentable selon ses dires. “Nous avons dû beaucoup investir dans le développement de l’app’ ces derniers mois“, justifie l’entrepreneur qui dit être suivi par plusieurs business angels et être soutenu par la Fédération belge de l’entretien et du textile (FBT), “qui s’est montrée très intéressée par l’idée dès le début”.
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