La Belgique est membre à part entière de l’Alliance du nucléaire depuis le 18 février, a annoncé lundi le ministre fédéral de l’Energie, Mathieu Bihet. Elle a quitté le statut de simple observatrice hérité du gouvernement précédent, dans lequel siégaient les deux partis écologistes.
Créée à l’initiative de la France en février 2023, l’Alliance du nucléaire rassemble des pays européens souhaitant promouvoir l’énergie nucléaire comme pilier de la transition énergétique aux côtés des sources renouvelables.
La Belgique affirme de la sorte sa volonté de jouer un rôle moteur dans le développement de l’énergie nucléaire en Europe, selon le ministre MR qui voit dans cette adhésion un “véritable changement de paradigme” dans la politique énergétique belge. Le nucléaire est reconnu comme une composante essentielle du mix énergétique “pour assurer une production d’électricité massive, pilotable et abordable, sans recourir aux énergies fossiles”.
Concrètement, la Belgique coopérera à des projets en mettant l’accent sur un cadre européen favorable au développement de l’énergie nucléaire ; le développement de nouvelles infrastructures nucléaires; l’accès aux financements tant publics que privés; le développement des compétences et le renforcement des collaborations industrielles.
“En tournant la page de décennies d’hésitations, la Belgique choisit aujourd’hui d’être un acteur de premier plan dans le nucléaire européen. Cette adhésion traduit notre volonté de renforcer les partenariats existants avec nos voisins européens et de positionner notre pays comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs énergétiques et climatiques de l’Union européenne”, a affirmé M. Bihet.
