Le géant énergétique français Engie pourrait déjà ouvrir le capital de sa filiale belge Electrabel en 2017, a indiqué la semaine dernière le président sortant Gérard Mestrallet lors de la présentation des résultats trimestriels, lit-on mardi dans le journal économique français Les Echos.
Plus tôt cette année, Engie, anciennement GDF Suez, annonçait qu’il considérait la vente d’une participation minoritaire de ses activités belges.
Selon Les Echos, Gérard Mestrallet a confirmé que cela pourrait se produire déjà en 2017. Les modalités ne sont pas encore clairement définies. Un investisseur externe ou une mise sur le marché boursier font partie des possibilités.
“Le groupe a déjà commencé à regrouper les activités concernées dans une entité juridique séparée, dotée de sa propre équipe de direction”, selon Les Echos. Cette nouvelle entité regroupera les sept réacteurs nucléaires de même que les services à l’énergie, les activités renouvelables, ou les infrastructures locales du groupe. Les dirigeants d’Engie se donnent entre 12 et 18 mois pour prendre une décision.
Le groupe avait indiqué mi-janvier qu’il souhaitait accélérer les cessions d’actifs dans le cadre d’un virage stratégique, destiné à affronter les changements du secteur énergétique, du fait notamment de la montée en puissance des énergies renouvelables.