En faillite, les magasins de jouets Fun fermeront leurs portes à partir de jeudi

La chaîne de magasins de jouets Fun fermera ses portes à partir de jeudi, annonce-t-elle lundi. D’ici là, des ventes de liquidation totale seront organisées, avec des réductions pouvant aller jusqu’à 70%.
L’enseigne, présente uniquement en Flandre avec 29 magasins, a demandé à être placée en faillite. Elle rencontrait des difficultés financières et était à la recherche d’un repreneur. Lorsque cette requête aura été acceptée, des curateurs se chargeront alors de la gestion quotidienne et de la communication de l’entreprise.
Il existe toutefois “des candidats sérieux” à la reprise, avec lesquels des discussions sont en cours, assure-t-elle. Il existe d’ailleurs un “intérêt très prononcé” pour la reprise de 11 à 24 magasins. Les candidats ont “fait part de leur volonté de reprendre du personnel”, a indiqué la direction. La fin des négociations est plutôt une question de jours que de semaines, a-t-elle ajouté.
Plus de 200 personnes sont employées par Fun. La chaîne est détenue depuis 2018 par la Sogesma, le groupe wallon qui possède également les magasins Trafic.
Du côté des syndicats, Jörgen Meulders, secrétaire de l’ACV Puls, se réjouit que les salaires du personnel continueront d’être versés jusqu’à lundi. “Sur ce point, Fun a pris ses responsabilités pour assurer une certaine sécurité financière”, a-t-il souligné.
À ses yeux, la demande de faillite est “un peu une mort annoncée”. “Il y a d’un côté la déception, qui était déjà là, mais de l’autre le soulagement qu’il y ait des nouvelles, même si ce sont de mauvaises. La situation actuelle ne pouvait de toute façon pas durer. Nous espérons maintenant que l’on trouvera un repreneur dans lequel pourra se retrouver le personnel.”
Les syndicats ignorent l’identité des interlocuteurs actuels de la direction. “Nous entendons dire qu’il y a un candidat sérieux pour 24 magasins et une partie du siège social (situé à Bruges, NDLR), mais nous ne savons pas si le curateur suivra cette piste”, explique Jörgen Meulders.