Distribution des journaux: le CEO de bpost n’exclut pas une restructuration

Chris Peeters © Belga
Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

Chris Peeters confirme la crainte des syndicats: des licenciements peuvent avoir lieu si le volume de distribution est réduit par la fin de la concession presse. Le chiffre de 4000 emplois n’est “pas surestimé”.

Chris Peeters, CEO de bpost, ne manie pas la langue de bois, dans des entretiens accordés à la presse quotidienne ce mardi: “Si demain, nous n’avons plus de volume, je ne peux pas exclure la possibilité d’une restructuration. Je dois prendre mes responsabilités en tant que CEO.”

La concession presse, cette aide d’Etat pour la distribution des journaux, a été retirée par le gouvernement fédéral après un scandale ayant démontré une entente illicte entre bpost et des éditeurs, qui a fait gonflé les prix durant des années. L’incertitude demeure, aujourd’hui, sur l’avenir de la distribution des journaux. Les éditeurs de presse quotidienne demande un délai de six mois pour avoir le temps de se réorganiser.

Un volume incertain

“On vient d’un scénario avec une certitude quant aux volumes à fournir (les journaux et les magazines) à un scénario dans lequel nous ne connaissons pas l’étendue des volumes à livrer”, précise Chris Peeters. Qui affirme toutefois sa volonté de limiter les dégâts. Les syndicats disent craindre plus de 4000 suppressions d’emploi.

“Ce n’est pas le moment d’évoquer un chiffre, précise le CEO de bpost, mais je ne pense pas que c’est surestimé si on compte les quotidiens et les périodiques.”

“Les discussions vont se poursuivre jusqu’au dernier moment, souligne encore Chris Peeters. Je ne vais pas donner plus d’éléments, comme la négociation est toujours en cours. Tout le monde connaît les délais. Différents scénarios existent. Le 1er juillet, tout le monde va être impacté par ce changement et doit se préparer à cette nouvelle réalité.”

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