Des vols Ryanair à nouveau annulés: quid des voyageurs?
Les week-ends se suivent et se ressemblent pour la compagnie aérienne à bas coûts Ryanair: 28 vols sont d’ores et déjà annulés ce samedi 29 juillet à l’aéroport de Charleroi, en raison d’une grève des pilotes de la compagnie irlandaise.
L’aéroport de Charleroi l’a déjà annoncé sur son site internet : 28 vols Ryanair seront annulés ce samedi 29 juillet, en raison d’une grève des pilotes de la compagnie irlandaise. Les vols concernés par le mouvement de grève sont les départs et arrivées prévus entre 06h30 et 22H55, vers et depuis les destinations suivantes: Nîmes, Bologne, Naples, Lisbonne, Carcassonne, Alicante ou encore Bucarest.
L’aéroport n’est en revanche pas encore en mesure de communiquer les vols annulés pour la journée de dimanche, et précise bien que tous les vols de la compagnie à bas coûts ne seront pas concernés par ces annulations. Le mouvement de grève ne concerne en effet que les pilotes belges de Ryanair.
Les passagers sont donc invités à consulter régulièrement le site de Ryanair et celui de l’aéroport de Charleroi afin de savoir si leur vol est maintenu.
Possibles indemnisations ?
Dans le cas de cette grève, les voyageurs lésés ont-ils droit à quelque chose ? La théorie est que, en cas d’annulation de leur vol, les voyageurs ont droit :
- Au remboursement de leur vol ou à un vol alternatif vers leur destination.
- Une indemnité complémentaire si l’annulation du vol n’est pas due à un cas de force majeure. Cette indemnité complémentaire varie de 250 euros à 600 euros par passager et selon la distance du vol.
Il y a quelques mois, Julie Frère, porte-parole de l’association de consommateurs Test Achats, nous expliquait qu’une grève du personnel de la compagnie low-cost irlandaise n’était pas un cas de force majeure, s’il y avait bien des annulations des vols. « Donc dans ce cas-là, en plus de l’option vol alternatif ou remboursement, l’indemnisation complémentaire pour les passagers s’applique et doit être payée », précise-t-elle.
Mais par contre s’il s’agit d’une grève du personnel de sécurité ou des bagagistes, alors la grève est considérée comme cas de force majeure, et là, il n’est pas question de bénéficier d’une indemnité complémentaire.
Dernière mise au point de la porte-parole de Test Achats : « Il est bon de rappeler aux passagers que si leur vol n’est pas annulé mais que l’avion décolle sans eux à cause des retards aux contrôles de sécurité, ils n’auront pas droit, non plus, au remboursement ou au vol alternatif. »
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