Il faut poursuivre le Pacte vert européen, qui est indispensable à l’économie et à l’environnement. Dans deux lettres ouvertes de grandes entreprises européennes et des associations demandent aux futures autorités de l’Union et aux prochains gouvernements en Belgique que le cap soit maintenu.
Ce message est porté par des entreprises telles que Danone, D’Ieteren ou Carmeuse, entre autres, membres du réseau “The Shift“, alors que des partis politiques ont, plus ou moins ouvertement, remis en question divers éléments de ce Pacte vert destiné à mettre l’Union européenne sur la voie de la neutralité carbone en 2050 tout en garantissant une meilleure protection de l’environnement. Le “Green Deal” et les mesures qu’il contient marquent “le début d’une transformation historique de l’économie européenne”, rappellent les 130 signataires de la lettre belge.
Pas d’avenir européen sans Green Deal
Parmi eux, on retrouve Ageas, Alteo Group, Avocats.be, Climact, Coca-Cola Services, Danone, D’Ieteren, Eurostar, Fairtrade Belgium, la Loterie Nationale, Mediahuis, Montea, Ontex, P&V Group, Proximus, PwC Belgium, Schneider Electric, Sodexo, Spadel, la Fondation contre le Cancer, Telenet Group, Too Good To Go, Triodos, UCB ou encore Veolia ou le WWF. Dans le même temps, un autre appel est adressé aux dirigeants européens par plus de 400 entreprises (Ikea, Amazon, Engie, etc.), entre autres, pour porter un message similaire : il n’y a pas d’avenir européen sans Green Deal.
Vendredi, le Bureau du Plan estimait que les politiques belges actuelles permettraient de réduire de 25,5% les émissions de gaz à effet de serre en 2029 par rapport à 2005 dans les secteurs non industriels – soit sensiblement moins que les 47% que la Belgique s’est engagée à atteindre.
